La période d’adaptation se poursuit à l’hôpital BMP

Près d’un an après les modifications apportées aux stationnements de l’hôpital Brome-Missisquoi Perkins (BMP), les visiteurs de l’établissement public éprouvent toujours des difficultés avec les nouveaux horodateurs (système d’émission de billets). Même si la nouvelle procédure de paiement provoque encore de la grogne, les installations sont là pour rester selon Bruno Petrucci, directeur général du CSSS La Pommeraie.

Même si plusieurs mois se sont écoulés depuis l’implantation des nouveaux horodateurs à l’hôpital BMP, plusieurs visiteurs redoutent encore les fameuses machines. C’est ce qu’a constaté le JournalLeGuide.com lors d’une récente visite des aires de stationnement.

Rappelons qu’en décembre 2012, de nombreux citoyens de la région avaient qualifié les machines de «peu accessibles», «compliquées» et «d’onéreuses».

La direction des services techniques et des ressources informationnelles au CSSS la Pommeraie avait assuré que ce changement de système de mode de paiement était justifié. Le CSSS avait d’ailleurs mandaté la Société Parc-Auto du Québec (SPAQ) pour la gestion des stationnements du centre hospitalier cowansvillois. Rappelons que cette entreprise administrait déjà le stationnement du palais de Justice de Cowansville, voisin immédiat de l’hôpital BMP. Cette alliance permettait à l’hôpital d’avoir accès à quelques places supplémentaires dans le stationnement adjacent.

«Avec l’agrandissement de l’hôpital, l’ajout de services et l’embauche de spécialistes, les heures d’achalandage sont de plus en plus occupées. Les soirs, les nuits et les fins de semaine, nous avons suffisamment de places. Durant la semaine, lors des horaires de jour, ça se complique», explique M. Petrucci.

Le directeur général du CSSS La Pommeraie avoue qu’un manque de communication entre l’hôpital et ses usagers a nui à l’implantation du nouveau système.

Par ailleurs, même si le système de paiement reste laborieux aux yeux de certains utilisateurs, le DG du CSSS indique que son organisation ne compte pas le modifier.

«Nous demandons aux gens d’être patients et nous sommes sûrs qu’avec le temps, les visiteurs se familiariseront avec le système», déclare M. Petrucci.