L’Afrique à l’honneur lors d’Osez Afrik

CULTURE. La culture africaine sera mise en valeur ce samedi à la ferme maraîchère Au Jardin d’Edem avec la deuxième édition du festival Osez Afrik. L’événement prend de l’ampleur avec, comme l’an passé, des mets africains, mais également de la musique, un défilé de mode, des kiosques et un DJ en fin de soirée.

« Le but, c’est que ce soit pérenne dans le temps, mais d’y aller pas à pas », affirme Edem Amegbo, propriétaire de la ferme et instigateur du festival.

M. Amegbo est originaire du Togo. Les plats préparés seront donc typiquement togolais.

« J’ai voyagé l’hiver passé en Côte-d’Ivoire, où mon frère vit, et j’ai découvert d’autres mets africains différents de ceux du Togo, relate-t-il. Je me suis dit que cette année, je commence par chez nous, mais année après année, j’aimerais faire découvrir d’autres choses d’autres pays. »

M. Amegbo remarque que la diversité de la culture africaine est souvent méconnue du monde occidental.

« Les gens mettent des fois l’Afrique en un gros tout. Il y a des pays qui, oui, peuvent se ressembler parfois, mais il y a des différences. J’aimerais qu’on voie cette différence, sans être prétentieux, bien évidemment. »

NOURRITURE

Les visiteurs auront l’occasion de goûter à deux plats originaires du Togo.

Deux sauces, l’une à base d’épinards africains, la gboma dessi, et une à base de corète potagère, l’adémè, seront offerts accompagnées de pâte de maïs.

Le second plat sera un ablo, une pâte à base de maïs également, mais légèrement sucré.

Un cocktail fait avec du jus de bissap, une boisson faite avec des fleurs d’hibiscus rouge, originaire au départ du Sénégal, sera aussi servi, en collaboration avec La Tite Frette.

« On va avoir des trucs qu’on veut faire découvrir, c’est ça le plan, affirme Edem Amegbo. Le souper va commencer vers peut-être 19h. »

KIOSQUES

Des kiosques seront aussi sur le site.

Les visiteurs pourront découvrir des légumes transformés, si le temps le permet, ou encore des exemples de vêtements africains.

« La dame qui coud ce linge-là va organiser un défilé de mode pour montrer des gens qui le portent, explique M. Amegbo. On va prendre des Québécois d’origine, simplement pour montrer de quoi ça a l’air. »

SPECTACLE

Le festival pourra compter sur la présence du percussionniste Balby Gadoh, de Sherbrooke.

« Il va voir les gens et faire jouer le monde, indique M. Amegbo. Ça va se faire avant le souper. Quand le souper sera passé, il va faire une vraie prestation qui devrait durer à peu près une heure. »

Par la suite, un DJ animera une soirée dansante pour bien finir la soirée.

« Le but, ce n’est pas de tout faire ça seul non plus ! On veut être l’hôte de l’événement, mais on veut vraiment faire découvrir la culture africaine. Pour moi, la musique et la bouffe, ce sont deux choses qui viennent ensemble en Afrique, partout ailleurs aussi honnêtement. »

M. Amegbo souhaite attirer de 200 à 250 personnes pour son événement.