L’automobile, une industrie en constante évolution
TECHNOLOGIE. L’électronique occupe une place de plus en plus grande dans la conception des automobiles et c’est maintenant l’ordinateur qui diagnostique les problèmes.
«Le mécanicien a cédé sa place au technicien», résume Guy St-Louis, président fondateur du Groupe St-Louis.
Les dirigeants de l’entreprise s’entendent également pour dire que les véhicules sont de plus en plus fiables et ont de moins en moins besoin de réparations.
«Dès que l’on détecte une anomalie, des correctifs sont apportés la journée même sur la ligne de production. Ces ajustements just in time ont contribué à la disparition des fameux citrons», explique Jean-François Hotte, président et directeur général du Groupe St-Louis.
À ses débuts en affaires, le fondateur de l’entreprise confiait plusieurs travaux d’entretien à des sous-traitants (pose des pneus, remplacement des radiateurs, nettoyage et cirage des véhicules, etc.). Toutes ces opérations sont désormais centralisées chez le concessionnaire.
En contrepartie, les réparations majeures au niveau du moteur ou de la transmission sont maintenant effectuées par le fabricant.
Véhicules du futur
Antoine St-Louis, VP expérience client au sein du Groupe St-Louis, rappelle que les voitures électriques ou hybrides rechargeables ont la cote au Québec, en raison du faible coût de cette ressource énergétique et des subventions avantageuses des gouvernements provincial (8000 $ pour une auto 100 % électrique et 4000 $ pour une hybride branchable) et fédéral (5000 $ pour l’électrique et 2500 $ pour l’hybride branchable).
«On s’attend à ce que la ligne Toyota soit 100 % hybride branchable d’ici trois ou quatre ans. À l’heure actuelle, 30 % des véhicules neufs vendus chez nous disposent d’un moteur électrique ou hybride branchable», précise M. Hotte.
Ce dernier ajoute que la technologie à l’hydrogène est également considérée comme très prometteuse et que Toyota est l’un des chefs de file dans ce domaine.