Le tourisme et la jeunesse à l’avant-plan pour René Beauregard

Le candidat du Parti québécois dévoilait en matinée, lundi, ses idées en lien avec le futur économique de la région de Brome-Missisquoi. René Beauregard entend miser notamment sur le développement de nouveaux créneaux d’expertises, sur une offre touristique bonifiée, sans oublier la relève entrepreneuriale.

Les pôles industriels de Farnham, Bedford et Waterloo, rudement mis à l’épreuve au cours des dernières années, nécessiteront beaucoup d’attention, aux dires du candidat péquiste.

«On sait qu’il y a des entreprises qui sont parties de la région, on sait que pour les entreprises de grande envergure, on aura peut-être de moins en moins d’occasions de les attirer dans la région, mais il s’agit d’être à l’écoute, de rester à l’affût de ce qu’on peut faire pour les attirer chez nous.»

M. Beauregard ne cache pas toutefois que la communauté fait l’impossible pour stimuler l’économie dans des secteurs clés pouvant assurer une visibilité à la région. Mais il mentionne que la politique industrielle devrait permettre d’en accomplir plus.                

Pour une région plus visible

Le secteur touristique ne passe pas inaperçu dans ce que compte faire le candidat péquiste pour le comté. Il veut solidifier l’industrie en maintenant son niveau concurrentiel. Il souhaite concrètement, à l’aide d’une offre annuelle et structurée, augmenter le nombre de nuitées. Il compte agir sur le tourisme durable et allonger l’offre d’activités disponibles annuellement. René Beauregard voit grand face à ce que pourrait représenter le secteur touristique de Brome-Missisquoi. «On sait qu’avec la Route des vins, avec nos pentes de ski, nous sommes déjà une région primée, mais on veut travailler pour que ça devienne la région agrotouristique au Québec.»

L’aide aux entreprises touristiques passera notamment par divers programmes affiliés au centre local de développement et à la Banque de développement.

Une place aux jeunes

Question d’assurer la relève, le candidat et son parti travailleront pour mettre en place une politique nationale de l’entrepreneuriat, qui agira directement sur les élèves des milieux scolaire et parascolaire. Cette mesure, croit-on, pourrait agir sur trois fronts: elle diversifiera l’économie locale, créera de nouveaux horizons et sécurisera le maintien des entreprises existantes.