Les causes de l’autisme? Une question toujours sans réponse

AUTISME. Élever un enfant autiste est tout un casse-tête. Comprendre et trouver tous les outils entourant cette maladie l’est tout autant, assure Sophie Plaisance, coordonnatrice au développement des services chez Autisme Montérégie.

Sophie Plaisance tire la même sonnette d’alarme que Loraine Pichette lorsqu’il est question de l’après 21 ans. «C’est un problème qui touche l’ensemble du Québec. Les services pour les plus de 21 ans ne sont pas à la hauteur des besoins.»

Les parents sont même prêts à déménager pour se rapprocher des services, remarque-t-elle. «On le constate chez nos membres. Ici, dans le grand Longueuil, ce n’est pas rare de voir des parents déménagés pour avoir des services adaptés.»

Dans Brome-Missisquoi, les familles ayant un membre atteint d’autiste sont autonomes, reconnait Mme Plaisance.

«Les familles de Brome-Missisquoi sont très actives et nous contactent régulièrement afin d’aller chercher tous les services possibles. Définitivement. Les familles de cette région se roulent les manches.»  

Sophie Plaisance, coordonnatrice au développement des services chez Autisme Montérégie

Lorsqu’un parent cogne à la porte de l’organisme à but non lucratif, l’équipe d’Autisme Montérégie s’assure de fournir tous les outils possibles aux familles. «Vraiment, la première chose que l’on fait, c’est qu’on vérifie avec eux s’ils ont toutes les informations entourant les services auxquels ils ont droit. Ensuite, on vérifie s’ils ont du soutien autour d’eux parce que c’est un outil essentiel.»

Une augmentation inexplicable

L’équithérapie, la musicothérapie, les chiens Mira, tous sont des loisirs qui ont fait leur preuve auprès des personnes autistes, estime Nathalie Poirier, professeure à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) en psychologie et spécialiste de l’autisme. «Si on veut faire progresser un enfant autiste, il faut un enseignement intensif.»

Selon les données du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, les cas d’autisme au Québec ne cessent d’augmenter. Pas moins d’un enfant sur 106 a un trouble envahissant du développement (TED) en Montérégie. Impossible toutefois de poser le doigt sur les causes de cet essor, reconnait la professeure de l’UQAM.

«J’ai écrit un article où on avançait quelques hypothèses, mais en même temps, on les invalidait toutes. Donc, pour être honnête, on ne le sait pas encore», mentionne Nathalie Poirier

Petite boîte à outils pour Brome-Missisquoi et Haute-Yamaska

Association de parents de personnes handicapées de Brome-Missisquoi: 450 266-1566

Fondation Butters: 450 266-1566

Centre hospitalier de Granby: 450 375-8000

Hôpital BMP: 450 266-4342

Le Hamac (Cégep de Granby): 450 372-6614

Maison de répit Déragon: 450 372-1111