Les évincés du camping Tropicana ont l’appui de l’ex-maire Duchesneau
Les évincés du camping Tropicana peuvent compter sur l’appui de l’ex-maire Michel Duchesneau. Mardi soir, l’homme d’affaires granbyen participera à une réunion au club Aramis de Granby avec l’ensemble des citoyens concernés.
Michel Duchesneau avoue s’être fait prendre à son propre jeu lorsqu’il a été interpellé par deux résidents. «On m’a demandé d’aller faire une présentation. Je n’ai rien planifié. Je vais voir ce qu’ils veulent faire. Je ne peux pas faire plus ce qu’ils veulent faire. Je vais voir ce qu’ils vont dire et s’ils comprennent bien les enjeux.»
Pour l’ex-maire, jeter une quarantaine de résidents à la rue n’est pas une solution envisageable. «Toutes les autres solutions sont bonnes, c’est la seule qui est mauvaise.»
Selon lui, la meilleure solution réside de demander à la ville de considérer ce dossier prioritaire. «Il est extrêmement important. La Ville est fautive parce qu’elle prend l’héritage du Canton qui était fautif, il y a une part de responsabilité. Est-ce que les nouveaux acquéreurs ont une part de responsabilité? Il faut tout évaluer.»
Insomnie, prise d’antidépresseur, problèmes de santé, certains résidents n’en mènent pas large depuis quelques semaines et Michel Duchesneau est touché par leur état de santé. Il donne l’exemple de son beau-frère. «Il vit dans une petite roulotte. S’il perd ça, il est dans la rue. À 62 ans, on s’entend que c’est dramatique. On ne peut pas épargner aucun effort.»