«Les Jeux équestres, c’est un grand projet» – Pauline Quinlan

BROMONT. Une centaine de personnes ont pris part, samedi matin, à la première rencontre d’information portant sur la tenue des Jeux équestres mondiaux (JEM) à Bromont qui se tiendront du 11 au 26 août 2018.

«Ce n’est pas la seule rencontre qu’on va avoir», a lancé, d’emblée, Paul Côté, président-directeur général du Comité organisateur des Jeux équestres mondiaux (COJEM). «Faire des rencontres face à face avec les citoyens de Bromont, c’est un des grands principes de notre organisation», poursuit-il.

Pour cette première, la mairesse Pauline Quinlan a ouvert l’assemblée par un discours de bienvenue. «Les Jeux équestres mondiaux, c’est un grand projet. […] Mais on va devoir se serrer les coudes [pour y arriver]», a-t-elle indiqué.

Le COJEM a présenté son budget d’opération qui s’élève à 68,2M $. Les gestionnaires évaluent les retombées économiques directes à 240 M$ pour la grande région de Bromont, des Cantons-de-l’Est et de Montréal. Les retombées économiques indirectes, elles, sont estimées à 400 M$, selon l’étude d’impact économique des JEM du Kentucky en 2010 produite par Deloitte.

Les citoyens présents ont également pu prendre connaissance du travail effectué au cours des dernières années par l’organisation, mais aussi des défis qui se présentent. «Notre stratégie, c’est de ne pas s’en tenir aux Jeux équestres mondiaux. Notre but est de mettre sur pied un événement qui va dépasser les JEM. On veut en faire un événement plus large. Les Jeux équestres, c’est une chose, mais qu’est-ce qui va arriver après?», lance M. Côté.

En ce sens, le COJEM souhaite laisser un héritage à Bromont. M. Côté a annoncé que les installations construites pour les JEM 2018 accueilleront le Centre national d’excellence du sport équestre pour l’est du Canada de Canada hippique, en plus d’offrir des programmes de développement d’excellence pour les athlètes, les entraineurs et les officiels. Enfin, l’organisation souhaite accueillir un programme de sports-étude pour les jeunes. Le pavillon d’accueil, pour sa part, abritera des salles de conférence et des bureaux. L’objectif? Que la Fédération équestre du Québec vienne s’y installer.