Limite de vitesse réduite à Cowansville
VITESSE. La ville de Cowansville prévoit réduire la vitesse dans tous les quartiers résidentiels. Actuellement établie à 50km/h, la Ville compte la réduire à 40km/h entre autres afin d’assurer la sécurité des piétons.
La ville de Cowansville a décidé d’aller de l’avant dans ce projet de réduction de la vitesse et acheminera prochainement la demande au ministère des Transports du Québec. La municipalité emboite le pas à Bromont et Ange-Gardien qui ont adopté cette mesure il y a quelques années déjà.
«La raison c’est qu’il y a beaucoup de corridors actifs en ville et on prône les saines habitudes de vie. On encourage les citoyens à marcher et à les utiliser. On veut donc sécuriser tous les piétons qui les empruntent», explique le directeur général de Cowansville, Claude Lalonde.
Tous les quartiers résidentiels sont visés. «Ça risque d’être pas mal toutes les rues, à part les artères principales», assure-t-il. À Cowansville, les artères en zone scolaire sont à 30km/h et ils resteront à cette vitesse.
Le réseau de corridors actifs, actuellement d’une trentaine de kilomètres, a été implanté en 2012. Marche, vélo, planche à roulettes et patins à roues alignées sont permis.
Après les bollards
L’été dernier, des bollards, des poteaux flexibles qui sont dressés au centre des rues, ont été implantés dans plusieurs quartiers résidentiels afin de réduire la vitesse des automobilistes. Toutefois, cette mesure ne s’est pas montrée concluante, constatent le directeur général et le directeur des travaux publics, Sylvain Perrault.
«On ne peut pas mettre des bollards partout, il y un prix à ça. Puis, l’hiver, il faut les enlever. Même que l’hiver c’est assez important de réduire sa vitesse à cause des conditions météo et de la présence de piétons dans les corridors actifs», ajoute M. Perreault.
Ce dernier reçoit régulièrement des demandes pour installer des dos d’âne dans les rues. Sinon, quelques plaintes concernant la vitesse ont été rapportées à la ville de Cowansville assure Claude Lalonde. «Mais rien de majeur. C’est plus une tendance», précise-t-il.
Selon MM Lalonde et Perrault, le dossier devrait être réglé assez rapidement et être entrepris au courant de l’été