Lutte contre la violence: les centres de femmes demandent un meilleur soutien financier

SOCIÉTÉ.  À l’occasion de la Journée nationale des centres de femmes, ces organismes communautaires revendiquent une meilleure reconnaissance de leur travail en matière de prévention de la violence conjugale et des autres formes de violence envers cette communauté.

Nadia Morissette, coordonnatrice générale de L’R des centres de femmes du Québec, rappellent que les centres de femmes ont développé des expertises spécifiques en matière de violence qui prennent en compte la globalité des femmes et la pluralité de leur vécu.

« Les centres de femmes travaillent à améliorer l’ensemble des conditions de vie des femmes dont les violences qu’elles vivent. Chacun à sa façon, selon ses réalités, accompagne les femmes selon leurs besoins. Ils travaillent tous pour enrayer les violences faites aux femmes », indique-t-elle.

La coordonnatrice du Centre femmes des Cantons, Josiane Whittom, rappelle que la prévention de la violence ne relève pas d’un seul organisme, mais interpelle l’ensemble de la communauté.

« Parfois, c’est en échangeant avec les intervenantes de notre Centre que certaines femmes réalisent qu’elles vivent de la violence. Même si nous les référons aux maisons d’hébergement, certaines d’entre elles font le choix de s’en sortir autrement et font un bout de chemin avec nous. L’accompagnement offert au Centre contribue au grand effort collectif nécessaire pour enrayer les violences faites aux femmes. Il mérite d’être reconnu », indique Mme Whittom.

Les centres de femmes veulent être consultés et impliqués dans le déploiement d’actions en matière de violence faites aux femmes et demandent un financement adéquat pour leur permettre de réaliser leur travail à la hauteur des besoins.

« Le travail en violences faites aux femmes réalisé par les centres de femmes est essentiel et complémentaire à celui fait par les autres acteurs du milieu. Il est nécessaire de le reconnaître », poursuit Nadia Morissette.