Massey-Vanier vise encore plus haut

ROBOTIQUE. Avec des résultats grandioses lors des derniers championnats mondiaux de robotique VEX à Dallas, le programme de robotique de l’école secondaire Massey-Vanier a des visées encore plus importantes.

« On se dit que notre programme va de mieux en mieux et que, peut-être, un jour, une victoire en grande finale mondiale, ce n’est pas inatteignable, ce qu’on ne se serait jamais dit il y a trois ans, a déclaré l’un des enseignants du programme, Jean-François Mailhot. Déjà, présentement nos équipes plus jeunes performent mieux que ce que nos anciens faisaient au même âge. Ça ne sera pas facile, mais c’est à notre portée. »

Une douzaine d’élèves de Massey-Vanier se sont rendus au Texas pour cette compétition, qui se tenait à la fin avril et au début mai, séparés en quatre équipes, trois dans la catégorie Middle School (15 ans et moins) une dans la catégorie High School (20 ans et moins), formée d’anciens étudiants actuellement au cégep.

« On a invité avec nous une équipe qui était avec nous l’an passé et qui sont rendus maintenant au cégep, a relaté M. Mailhot. Ils ont décidé de continuer leur passion de la robotique qu’ils ont développée avec nous et ont agi comme mentors toute l’année pour nos élèves. Ils ont fini en finale de division et c’était le meilleur robot au Canada, selon les statistiques. »

« Dans les robots canadiens, notre équipe Middle School K, c’est la cinquième meilleure équipe au pays », a-t-il ajouté.

Durant la saison, au moins un robot de Massey-Vanier a remporté toutes les compétitions auxquelles l’école a participé, à l’exception de la compétition pancanadienne.

« Ce qui est une belle réussite aussi, c’est qu’on commence à avoir d’anciens élèves qui sont embauchés par des commanditaires, a indiqué l’enseignant Joël Bergeron. On a des partenaires un peu partout dans la région, par sentiment d’appartenance, il y a moins d’exode de cerveau dans la région. Il commence à y avoir une répercussion aussi dans l’économie d’ici. »

« Je dis toujours que ce qu’on implante dans un milieu scolaire, ça prend sept ou huit ans pour en voir les bénéfices, a déclaré de son côté le directeur de l’école, Jean-Luc Pitre. Quand on a une école forte et dynamique dans une région, ça contribue à dynamiser un milieu au niveau de l’économie. »