Patricia McCollough axe sa campagne sur la transparence

POLITIQUE. Travailler en transparence et collégialité, c’est l’engagement que prend la candidate à la mairie et conseillère municipale sortante d’Abercorn, Patricia McCollough.

Elle reproche, entre autres, au maire sortant Guy Gravel, qui sollicite un nouveau mandat, de ne pas avoir transmis l’information aux conseillers municipaux afin qu’ils puissent prendre les décisions les plus éclairées possible.

« Les quatre dernières années ont été assez affreuses, affirme-t-elle d’entrée de jeu. On n’avait pas les informations, comme conseillers, pour prendre des décisions. M. Gravel y allait au compte-gouttes et on se rendait compte qu’à la période des questions, on connaissait les préoccupations et les plaintes faites à la Municipalité des citoyens. Ce n’est pas normal. »

La candidate affirme que si elle ne présentait pas à la mairie, elle ne voulait pas retourner à la table du conseil municipal pour quatre autres années comme les dernières.

« Je vois que M. Gravel s’est monté une équipe de gens qui pensent comme lui, ajoute-t-elle. Est-ce que c’est une bonne chose? Je ne pense pas, dans un petit village, c’est dans le débat des idées et dans les discussions que les nuances se font et que les bonnes décisions se prennent. »

PRIORITÉS

Mme McCollough cible également trois autres points, soit le développement du village, aller chercher plus de subventions et rendre le centre du village plus convivial.

« Il y a un promoteur qui veut faire des maisons et des logements à prix abordables sur le terrain de l’ancienne scierie. C’est très intéressant, non seulement pour Abercorn, mais également pour la région. C’est un très grave problème. Le recrutement du personnel est très difficile dans la région, car ils n’ont même pas de lieu pour se loger », donne en exemple comme projet qu’elle soutient celle qui est également directrice de la Villa des Monts à Sutton.

La candidate désire également travailler de concert avec les municipalités voisines pour partager des ressources et, ainsi, réduire les coûts d’opération et augmenter les services.

« J’ai déjà approché certains candidats de municipalités avoisinantes et il pourrait avoir un partage de ressources humaines, de machinerie. C’est un beau moyen de travailler en collaboration avec les autres municipalités. »

Pour le centre du village, la candidate « veut bien aider les propriétaires d’église », mais ne veut pas que la Municipalité en soit gestionnaire. « Pour l’instant, il n’y a rien qui justifie un centre communautaire pour le village. On peut aider les propriétaires à avoir des subventions. C’est très coûteux pour ce qu’on en ferait présentement, il n’y a pas de justification pour ça. »