Rentrée scolaire: Québec injecte 150 M$ pour du matériel numérique
COVID-19. Dans l’éventualité d’une deuxième vague de la pandémie qui empêcherait le retour en classes pour les élèves à l’automne prochain, le gouvernement du Québec rendra disponible une enveloppe de 150 millions de dollars permettant aux écoles de faire le plein d’équipements numériques en vue de la prochaine rentrée.
«Soyons clairs: nous travaillons à une rentrée scolaire en présence pour tous les élèves du Québec en septembre prochain, et nous sommes confiants que nous y parviendrons. Nous soumettrons d’ailleurs sous peu nos scénarios à la Santé publique. Toutefois, considérant que certains experts redoutent une potentielle deuxième vague d’infection de COVID-19, que les besoins en matière d’équipements numériques demeurent grands dans le réseau scolaire et que la demande sera probablement importante dans les prochaines semaines, nous devons être proactifs et agir dès maintenant pour faire en sorte que nos écoles soient prêtes à faire face à toute éventualité. Nous ne pouvons pas prendre de chances. Les sommes que nous rendons disponibles permettront de nous assurer qu’en cas de nouvelle fermeture des écoles, tous les élèves pourront avoir accès rapidement à un outil technologique pour poursuivre leurs apprentissages», souligne Jean-François Roberge.
Dans un premier temps, l’acquisition de tablettes et d’ordinateurs portables sera priorisée. Les centres de services scolaires devront faire connaître leurs besoins en la matière au Ministère, et ce, au plus tard le 19 juin. En se basant sur les quantités d’achats de 2018, le Ministère estime que ces sommes pourraient théoriquement permettre aux centres de services scolaires d’acquérir un minimum de 200 000 tablettes et ordinateurs portables.
Ces sommes permettront aux centres de services scolaires de bénéficier de combos numériques, c’est-à-dire non seulement d’équipements numériques en soi, mais également de formation et d’accompagnement pour l’ensemble du personnel scolaire indique-t-on.
Dans un deuxième temps, les centres de services scolaires pourront utiliser les sommes restantes pour faire l’acquisition d’autres types de matériel.
Notons qu’une première collecte de données sommaire effectuée au printemps a permis de démontrer que près de 80 000 élèves n’ont pas un accès exclusif à un outil technologique pour poursuivre leurs apprentissages à distance.