Un nez de clown pour la bonne cause
La Fondation Nez pour vivre, qui vient en aide aux adultes de 18 à 30 ans aux prises avec un cancer, mise sur la vente d’un article qui sort de l’ordinaire pour sa campagne de financement. Par la vente de nez de clowns, elle entend insuffler un trait d’humour à un sujet préoccupant.
La fondation a vu le jour à la suite au décès de Louis-Philippe Janvier, emporté par un cancer à l’âge de 26 ans, et de Nicolas Marchand, décédé alors qu’il venait d’avoir 18 ans. Elle vise à fournir du support psychologique aux jeunes adultes atteints de cancer, une ressource trop peu présente actuellement, selon Marie-Ève Janvier qui défend la cause. Celle-ci lui est particulièrement chère, elle qui a perdu son frère l’an dernier. «Avec la maladie de mon frère, nous avons vécu exactement ce pour quoi la fondation existe, il n’y avait pas de ressource qui aide directement la personne atteinte dans cette catégorie d’âge. On a senti qu’il y a un besoin à ce niveau», estime la jeune femme. Les fonds amassés serviront aussi à mettre sur pied la Chaire de recherche Louis-Philippe Janvier, de même que le centre de thérapie ciblée Louis-Philippe Janvier et Alexe Sévigny. On souhaite amasser 1,5M $.
Pluie de nez dans la région
Sandra Côté, technologue en imagerie médicale à l’hôpital Brome-Missisquoi-Perkins (BMP), souhaite faire plus de 3600 adeptes du nez rouge dans la région. Entretemps, ses collègues du CSSS La Pommeraie s’impliqueront en portant l’accessoire de mousse au travail pendant la journée du 2 mai. Elle lance le même défi aux autres entreprises de Brome-Missisquoi.
«C’est pour apporter une approche joyeuse, un peu d’humour, tout en posant un geste significatif», souligne Mme Côté. Les nez, au coût de 2$, seront en vente à la boutique cadeau de l’hôpital, à la salle de quilles Des Frontières à Bedford, au Sac à mots à Cowansville, ou en contactant directement Sandra Côté au 450 775-6486.