Un robot «made in Massey-Vanier» en compétition à Montréal

L’équipe FENIX 4947 de l’école secondaire Massey-Vanier carbure aux robots par les temps qui courent. Un groupe de 30 jeunes s’apprête à participer au concours FIRST; un festival de robotique présenté à Montréal en mars prochain. Le défi du groupe? Fabriquer un automate en six semaines apte à jouer à un jeu de passes aériennes. Rien de moins.

Pour la première fois de son histoire, l’établissement scolaire cowansvillois participera à ce concours de robotique FIRTS («Favoriser l’Inspiration et la Reconnaissance des Sciences et de la Technologie)reconnu à travers la province.

Composée d’élèves de la 2e année à la 5e année du secondaire,  l’équipe «FENIX 4947» de Massey-Vanier met les bouchées doubles pour être fin prête à se mesurer aux 39 autres écoles participantes.  En quelques semaines, les ingénieurs en robotique en herbe doivent concevoir un robot capable de prendre part à une partie de passe aérienne». Deux équipes de trois robots vont donc s’affronter lors d’une joute comparable à un match de soccer. L’objectif?  Compter des buts au sol et dans les airs. Pour réaliser leur rêve, les adolescents comptent sur la participation de la compagnie Général Électrique (GE) Canada.

«Quand GE Canada est venu nous parler dans notre classe, ils nous ont donné la possibilité de nous inscrire, soit pour l’ingénierie mécanique et électrique, les communications ou le marketing du projet. Il y avait aussi un volet artistique pour réaliser le design du robot. J’ai sauté sur l’occasion et je me suis inscrit dans le volet des communications puisque c’est ça qui m’intéresse», explique Simon Cournoyer, capitaine des communications pour le projet FENIX 4947.

«Moi, j’étais intéressé à étudier, plus tard, en ingénierie. Le projet m’a confirmé que c’est vraiment ça que je veux faire», ajoute Félix Ducharme-Turcotte, capitaine et pilote pour le projet.

L’école Massey-Vanier n’offre aucune formation spécialisée dans le domaine de la robotique à ses élèves. Les étudiants débutent donc leur projet sans aucune connaissance dans le domaine. Le soutien des professeurs et des responsables de GE Canada les guidera dans l’exécution de leur travail.

«Le robot sera monté sur des roues. Il aura aussi une pince qui pourra soulever le ballon et qui nous permettra de décider à quelle hauteur on souhaite le lancer. Un canon, muni d’un piston, pourra propulser le ballon dans les buts», explique Antoine Waltz, assistant-capitaine et copilote du projet.

«Un logiciel nous permet de prévoir les dimensions des pièces et l’assemblage du robot. Nous avons une limite de poids et de grandeur que nous devons respecter. Nous devons penser à tout ça avant de monter le robot», ajoute Simon Cournoyer.  

«On voulait faire quelque chose sur le robot et on avait besoin d’aluminium. Nous avons constaté que nous n’en avions pas. Nous allons devoir faire des démarches pour nous procurer du matériel, des outils (…). C’est notre plus grand défi en ce moment», indique Félix Durcharme-Turcotte. 

Les apprentis ingénieurs espèrent d’ailleurs récolter des dons afin de mener leur projet à terme.

Mais l’aventure pour l’équipe FENIX 4947 ne s’arrête pas là. Une bonne performance à Montréal pourrait permettre aux membres du groupe de se qualifier pour un championnat mondial de robotique tenu à Saint-Louis, aux États-Unis, en avril prochain.