Une chaire de recherche au C2MI de Bromont

MICROÉLECTRONIQUE. IBM et l’Université de Sherbrooke poussent plus loin leur partenariat et lancent une chaire de recherche dédiée à l’encapsulation de puces microélectroniques. Un projet de 9,1 M$ qui devrait accueillir une cinquantaine d’étudiants au cours de cinq prochaines années dans les locaux du C2MI.

La course à la miniaturisation et à l’accélération des capacités des outils microélectroniques cause de nombreux problèmes aux fabricants. De plus en plus fragiles et vulnérables à la surchauffe, les circuits électroniques doivent être redéfinis.

Trois professeurs ont été nommés titulaires de la chaire, soit Dominique Drouin, chercheur de réputation internationale, ainsi que deux «ex» d’IBM, David Danovitch et Julien Sylvestre.

Ceux-ci sont déjà à pied d’œuvre depuis le 1er avril afin de recruter leur équipe d’étudiants et de chercheurs. «On a commencé les embauches, mais ça va prendre une période de temps avant d’intéresser les étudiants», souligne M. Danovitch qui lance déjà ses travaux de recherche.

Selon lui, les interconnexions qui ont aujourd’hui la taille d’un cheveu pourraient être encore réduites au tiers de la taille d’un cheveu. Julien Sylvestre souligne de son côté que les recherches vont aussi porter sur la réduction des coûts de production, ainsi que sur l’utilisation de nouveaux matériaux.

«On voudrait que les systèmes soient 10 fois plus rapides, mais sans que ça ne coûte plus cher», indique-t-il. Tout en visant des matériaux plus performants, on souhaite aussi qu’ils soient plus verts.

Qui finance la chaire de recherche?

2,5 M$

Conseil de recherches en sciences naturelles et génie (CRSNG) du Canada

2,5 M$

IBM Canada

2,6 M$

IBM Canada ajoute à sa contribution financière l’équivalent en biens et services de 2,6 M$.

1,16 M$

Université de Sherbrooke

340 000$

Prompt: un OBNL qui facilite des «partenariats de recherche et développement entre les entreprises et le milieu public de la recherche afin d’améliorer la compétitivité du Québec sur le marché des technologies de l’information et des communications».