Vitesse devant le CNCB : le MTQ fait volte-face

BROMONT. Les échos entourant la problématique de la vitesse devant le Centre national de cyclisme de Bromont ont porté ses fruits. Le MTQ revient sur sa décision.

En juin, la ville de Bromont avait rencontré des représentants du ministère des Transports (MTQ) afin de rapporter les problèmes de circulation sur la route 241, un tronçon qui est sous la juridiction du MTQ.

«Pour protéger notamment l’achalandage autour de cette zone-là», explique le directeur général de Bromont, Jean Langevin.

D’un côté de la route, la limite est fixée à 50km/h, et de l’autre, à 90km/h. Les automobilistes circulent vite et les risques d’accident sont élevés en raison de l’achalandage de cyclistes dans ce secteur. Sans compter que, bientôt, les amateurs de planche à roulettes circuleront dans ce secteur puisque le skatepark de Bromont devrait ouvrir ses portes le 20 août et que le site se retrouve sur le terrain du CNCB.

Les deux parties n’avaient trouvé un terrain d’entente. À la dernière séance du conseil, Bromont a adopté une résolution visant à relancer le MTQ afin qu’il analyse les problèmes de circulation. Le tout avait été également acheminé au ministre des Transports et au député de Brome-Missisquoi, respectivement Robert Poëti et Pierre Paradis.

«Le conseil a adopté une résolution qui relançait le ministère au refus de considérer ces mesures qui accentuerait la sécurité routière sur le tronçon pour les trop grandes vitesses, les voies de dépassement, le marquage au sol et la signalisation pour protéger l’achalandage», ajoute M. Langevin.

Solution en août ?

Finalement, les deux parties devraient se rencontrer en août depuis que le MTQ a décidé de revenir sur sa décision.

«Nous allons analyser les différentes solutions avec la municipalité», indique Martin Girard, porte-parole du MTQ.

Les entités s’échangent de l’information, rapporte Jean Langevin. « Il y a actuellement des échanges entre notre administration et le gouvernement à savoir plus de détails sur l’achalandage. Nous avons des données».

«Notre service de police est à voir aussi comment on peut accentuer les contrôles de vitesse», conclut-il.