Voleur épinglé dans une bijouterie à Granby (en vidéo)

Un employé de la bijouterie Gervais a réussi à maîtriser un homme qui tentait de commettre un vol à main armée, jeudi avant-midi, à Granby. Le suspect a été arrêté par les policiers et personne n’a été blessé.

 

Un individu, agissant seul, s’est présenté à la bijouterie Gervais, sur le coup de 10h20, armé d’un fusil à plombs à air comprimé. «Il est passé entre les comptoirs. Il n’a pas fait de demande précise», explique le propriétaire de la bijouterie, François Gervais qui était absent au moment des événements.

 

«Un de mes employés, assez en forme, a dit à l’homme de ne pas braquer l’arme sur lui et il a obtempéré», poursuit le commerçant.

 

L’employé a profité d’une erreur du voleur pour le maîtriser. «L’homme avait des tie-wraps et il a essayé d’attacher la commis. Pour le faire, il a mis son fusil dans sa poche», indique M. Gervais. À ce moment, l’employé a maîtrisé l’individu et l’a couché au sol, tandis que sa collègue appuyait sur le bouton panique. «Il n’avait pas l’air en forme, il avait l’air d’un itinérant», poursuit le commerçant en parlant du suspect.

 

Quelques minutes plus tard, les policiers sont arrivés sur les lieux et ont procédé à l’arrestation du voleur. Par mesure préventive, les policiers ont transporté le Granbyen de 66 ans, connu de leur service, au Centre hospitalier de Granby.

 

À sa sortie, il sera conduit au poste de police. «On ne prend jamais de chance. Les policiers ont jugé qu’il était préférable de le transférer à l’hôpital», explique l’agente Caroline Garand, porte-parole du Service de police de Granby.

 

3 vols en 46 ans
Il s’agit du troisième vol à main armée à survenir à la bijouterie Gervais depuis 46 ans. «On n’est pas à l’abri de pareils événements», concède François Gervais.

 

Ce dernier ne compte pas renforcer la sécurité de son commerce. Sur l’heure du dîner, les affaires avaient repris. «On a pu rouvrir, il n’y a pas eu de dégât matériel», conclut-il.

 

Les deux employés n’ont pas été blessés. Le patron compte toutefois s’assurer du bien-être de l’employée qui a été secouée par les événements.