Un jeune Suttonais prend part au Concours de la relève culinaire Le Porc Show

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Par Xavier Demers
Un jeune Suttonais prend part au Concours de la relève culinaire Le Porc Show
Jacob Poirier-Gauthier (à droite), accompagné de son coéquipier au Concours de la relève culinaire Le Porc Show, François Turcotte (Photo : Gracieuseté)

CUISINE. Jacob Poirier-Gauthier, un étudiant de 20 ans en Formation supérieure en cuisine à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), participera au Concours de la relève culinaire Le Porc Show. Accompagné de son coéquipier François Turcotte, il devra relever le défi de présenter trois plats de coupes de porc différentes, le 25 octobre.

«On s’est inscrit toute la classe pour participer au Porc Show, a expliqué l’étudiant. C’est à l’extérieur du cours, on se pratique chez nous, on fait les tests chez nous. À la date fixée, on va présenter nos plats à des juges.»

«Ils ont trois coupes à travailler, la côte levée, la longe et un des challenges, la noix de ronde, a ajouté le directeur général adjoint de l’Association québécoise des industries de nutrition alimentaire et céréalière, une des organisations fondatrices du Porc Show, Sébastien Lacroix. Les six équipes ont à développer leur originalité.»

Les trois équipes qui ont le mieux performé, selon les juges, se partageront des bourses d’une valeur totale de 4 000$ et présenteront la meilleure coupe lors du Porc Show, au Centre des congrès de Québec, les 11 et 12 décembre.

Pour Jacob Poirier-Gauthier, le porc est une viande qu’il connaît bien.

«Le porc a toujours été une viande, depuis que je suis jeune, on en mangeait souvent. Ce n’est pas trop cher, c’est accessible. Pour nous, ce n’est pas un aliment qui est nouveau. En tant qu’étudiant, on a beaucoup d’idée par rapport à ça.»

Le Suttonais aime particulièrement user de sa créativité dans la création de ses plats.

«Ce qui m’intéresse le plus, c’est d’être capable de créer tout le temps parce que tout évolue constamment. Les produits, les saveurs, la satisfaction de la clientèle, ce qu’on met dans l’assiette, ça change tellement. Les gens s’ouvrent de plus en plus à la cuisine, ici au Québec. Ce que je veux faire, c’est apporter quelque chose d’intéressant et d’accessible.»

Parcours

Le jeune homme de 20 ans a découvert sa passion il y a environ six ans alors qu’il était à l’emploi d’un bistro de Sutton.

«J’ai travaillé comme plongeur, là, pendant un an et demi, a raconté Jacob Poirier-Gauthier. Ensuite, le chef a vu que je démontrais beaucoup d’intérêt. Tranquillement, il m’a fait faire des préparations et m’a monté en cuisine comme commis garde-manger pour faire les choses de base.»

Comme plusieurs autres étudiants, Jacob Poirier-Gauthier a essayé différents programmes au cégep avant de se rendre à l’évidence.

«Je suis rentré au cégep dans différents programmes, sciences de la nature, sciences humaines. Ça n’a pas été facile parce que je ne savais pas ce que je voulais faire. Ça ne m’intéressait pas du tout ce genre d’éducation là. J’avais besoin de quelque chose de dynamique. Je me suis rendu compte que je cuisinais et que j’aimais ça.»

S’il est difficile pour lui de prédire ce que l’avenir lui réserve, il affirme toutefois qu’éventuellement, il aimerait pouvoir posséder son propre restaurant.

«Je suis encore jeune. Dans le domaine, ça prend beaucoup d’expérience avant d’être capable de bien gérer un restaurant ou même juste la cuisine. Ça prend beaucoup d’organisation et de savoir-faire. Je me vois soit dans un restaurant de quelqu’un, en ayant un très bon poste, mais plus tard, j’aimerais avoir un restaurant à moi, préférablement dans la région des Cantons-de-l’Est.»

D’ici là, Jacob Poirier-Gauthier doit compléter ses études à l’ITHQ. Il part d’ailleurs cet hiver vers l’Hexagone pour un stage de trois mois.

«Je pars pour trois mois dans l’est de la France. Le stage qui s’en vient, c’est vraiment excitant et intéressant. On s’attend à six jours semaine et là-bas, on va être commis. Ce sont les tâches de base dans la cuisine. On est là pour apprendre les techniques qui sont propres à l’endroit où on va et sur les produits qu’on n’a pas nécessairement ici, comme certains poissons et légumes de saison. Ça fait partie de leur patrimoine, la cuisine, ils ont beaucoup de connaissances.»

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