Un party virtuel dans le salon avec DJ Jordan
CONFINEMENT. Soirées nocturnes dans les bars, tournées dans les boîtes de nuit. Avec la pandémie qui sévit, les déhanchements sur les planchers de danse ne sont pas légion en ce moment. Qu’à cela ne tienne, DJ Jordan Hébert fait un pied de nez à la COVID-19 avec ses partys virtuels en direct de…son salon.
De la musique, du son, des demandes spéciales, des éclairages, des vidéos, des prix, de l’animation, de la danse, des tournées en province et aux commandes de ses consoles: DJ Jordan. Dans un monde normal, cette description d’une soirée animée résume assez bien la vie professionnelle du Cowansvillois.
Mais voilà que le coronavirus a gâché le party ces dernières semaines. Tout comme d’autres artisans de la scène, Jordan Hébert s’est vu forcé de ranger ses instruments pour un temps indéterminé. Alors au lieu de se morfondre, l’homme musical en quarantaine se sert de ses compétences en organisant des soirées virtuelles à la maison.
«J’ai décidé de me lancer sur Facebook Live pour voir ce que ça donnerait il y a un mois. Crime, ça tellement pogné ma vidéo de présentation que Coors Light m’a offert une commandite et un paquet de trucs à donner», raconte le DJ.
Voyant la frénésie du vendredi, d’autres compagnies n’ont d’ailleurs pas hésité à s’associer Jordan Hébert. Et le public? Il semble raffoler des soirées du vendredi soir, de 21h à 22h30. À sa fiesta du 1er mai dernier, plus de 300 spectateurs virtuels et leurs convives de partout en province ont suivi les prouesses du DJ.
«Le monde a du fun à la maison et ça fait du bien aux gens de décrocher», mentionne l’animateur.
Fidèle à sa réputation, le DJ met le paquet même à la maison avec la complicité d’Olivier Bonneau au contrôle des caméras. Tout le décorum d’un house party est au rendez-vous: les consoles, les caméras HD, les artifices d’une piste de danse. Sa recette? «Dansez dans votre salon, ouvrez-vous une petite bouteille de vin ou une petite bière et ayez du fun avec moi», lance le DJ.
Jordan Hébert n’invente rien. Il suit la mouvance initiée par d’autres professionnels de la console actuellement confinés. Pour eux, l’animation virtuelle se veut une porte de sortie de choix.
«Quand je vois des personnes prendre le temps de cliquer sur ma page (Facebook) pour passer la soirée avec moi, je suis le gars le plus heureux (…). C’est mon métier à moi et je le pratique comme je le fais d’habitude en étant sur la coche.»
«J’anime toute la soirée et je la mixe. C’est du 100 % DJ Jordan», confie-t-il.
À quand la prochaine soirée du DJ cowansvillois? Ce vendredi 15 mai dès 21h. Soyez-y mesdames et messieurs!