Vingt-quatre nouveaux skieurs s’initient au sport avec Pleins Rayons

SKI. Vingt-quatre personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou dans le spectre de l’autisme ont chaussé une paire de skis au Mont Sutton dans le cadre de l’activité Au sommet de l’inclusion, organisée par l’organisme Pleins Rayons.

«Le but premier de Pleins Rayons, c’est toujours de créer des situations d’inclusion sociale pour les gens vivant avec une déficience intellectuelle ou dans le spectre de l’autisme, a affirmé le directeur général de l’organisme, Stéphane Marcoux. On essaie toujours de faire des choses cool. Aujourd’hui, c’est une journée d’inclusion sociale, de développement.»

Sur les 24 skieurs, seulement deux avaient déjà essayé le sport auparavant.

«De voir qu’ils peuvent essayer ça, ça démontre que tout est possible pour ces gens-là, de pouvoir vivre du succès, a indiqué M. Marcoux. Il faut juste créer les situations gagnantes pour ces personnes-là. Bien souvent, on présume, parce qu’ils ont une situation de handicap, qu’ils ne peuvent pas le faire. En réalité, ils peuvent le faire, mais il faut trouver comment on peut trouver une situation adaptée pour eux. C’est à nous de créer l’adaptation nécessaire, et ça va en employabilité aussi.»

Il est important pour le directeur général et cofondateur de l’organisme de mettre de l’avant que l’activité physique peut être inclusive.

«La santé physique, c’est bien important ici. Souvent, pour ces gens-là, la santé physique, ce n’est pas quelque chose dont on se préoccupe, on dirait. Eux aussi, ils ont le droit à l’exercice, comme tout le monde.»

Cette activité se tenait quelques jours avant le lancement de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, du 15 au 21 mars.

«On veut vraiment mettre en lumière ces situations d’inclusion là et vraiment montrer qu’ils ont leur place en société, a soutenu M. Marcoux. Bien souvent, on voit des activités développées dans d’autres endroits où on met l’accent sur les arts, c’est correct de le faire, mais il faut vraiment pousser la limite. Tout le monde fait différentes activités, mais pourquoi ne pourrions-nous pas créer ce genre de type d’activités là pour ces gens-là?»

Certains des participants ont préféré troquer le ski pour la marche en sentiers.

«Il faut respecter leurs limites à eux, a affirmé M. Marcoux. S’ils n’ont pas le désir de le faire, c’est correct, on fait autre chose aussi. Il y a de beaux petits sentiers, ici, pas loin. Ils vont avoir du plaisir eux aussi, à leur façon.»