Grande première mondiale en salle du documentaire sur Raôul Duguay

ARTS. La première mondiale en salle du documentaire du cinéaste Yves Langlois sur l’artiste multidisciplinaire Raôul Duguay sera présentée demain, mardi, au Théâtre du cuivre de Rouyn-Noranda, à l’occasion du Festival international du cinéma de l’Abitibi-Témiscamingue.

On se souviendra qu’une première projection du film Raôul Duguay par-delà la Bittt à Tibi avait eu lieu en mars dernier sur Internet dans le cadre du Festival international des films sur l’art (FIFA).

Une version télé, de 52 minutes, sera par ailleurs diffusée l’an prochain à Radio-Canada.

Travail de moine

Le documentaire sur Raôul Duguay est le résultat d’un travail de longue haleine.

«On parle ici de 150 heures de tournage et de plusieurs mois de montage. Nous avons également pris soin de visionner 150 heures d’archives télévisuelles pour les besoins du film», résume le cinéaste.

La dernière œuvre d’Yves Langlois met notamment l’emphase sur la longue carrière du célèbre chanteur originaire de Val-d’Or et sur le processus de création de cet artiste multidisciplinaire.

Son auteur a suivi l’homme et l’artiste, dans sa vie de tous les jours, pendant une année entière. Les deux comparses se sont notamment rendus en Acadie, lieu de naissance des parents de Raôul Duguay, et au bord de la rivière Harricana, un cours d’eau auquel l’artiste fait référence dans La Bittt à Tibi.

«Pour ses 80 ans, Raôul a reçu de nombreux hommages de la part de la coalition Eau Secours et de certaines municipalités de l’Abitibi (où Duguay a vu le jour) et de la Gaspésie (où il a vécu). Nous avons ça sur pellicule», indique le réalisateur.

Il convient de rappeler que Langlois et Duguay sont des connaissances de longue date. Ces derniers se sont liés d’amitié, voilà plus de 28 ans, quand le premier a choisi de s’établir à Saint-Armand, où l’autre avait pris racine une vingtaine d’années plus tôt.