Massey-Vanier poursuit son ascension dans le monde de la robotique
ROBOTIQUE. Les élèves du programme de robotique de l’école secondaire Massey-Vanier continuent de performer au plus haut niveau à l’international. Lors de la compétition VEX RiverBots, qui se tenait au Michigan à la mi-décembre, une équipe formée d’anciens de l’école a remporté les grands honneurs dans la catégorie universitaire.
Matys Bélanger, David Martin, Benjamin Quevillon et Édouard Gagné croisaient le fer avec des équipes provenant de grandes universités américaines, qui ont beaucoup de moyens, mais ils sont tout de même parvenus à décrocher le titre de champions, en plus de mettre la main sur le prix d’excellence.
« Ce sont de grosses universités avec beaucoup d’argent, affirme Matys Bélanger. Certaines ont des découpeuses lasers ou d’autres types d’équipements assez poussés et ont de grands commanditaires. Nous, on a ce que Massey-Vanier nous prête et on les en remercie ! On a réussi à gagner avec notre motivation et avec la formation qu’on a eue au secondaire. »
Pour parvenir à savourer la victoire, l’équipe appelée Dark Fenix à éliminer les champions des mondiaux de l’an dernier, qui proviennent de l’université Purdue en Indiana.
« Quand ils vont aux championnats du monde, c’est leur équipe numéro 1 contre leur équipe numéro 2 en finale, normalement, soutient l’enseignant du programme de robotique, Jean-François Mailhot. Et là, nous, notre petite équipe de sous-sol de Cowansville arrive et bat tout le monde ! »
« J’ai envie de dire, robotique de Massey-Vanier 1, les universités américaines 0 », ajoute le directeur de Massey-Vanier, Jean-Luc Pitre.
Matys Bélanger croit que leur expérience en compétition leur a permis de se démarquer.
« On a passé beaucoup de temps à Massey-Vanier à se pratiquer et on a participé à beaucoup de compétitions, déclare-t-il. Quand on arrive dans un match, on sait comment agir. On est capables de battre n’importe qui parce qu’on sait ce qu’on fait dans ces situations-là. »
Le groupe a dû travailler de maintes heures sur les robots pour arriver à ses fins.
« Il y a l’aspect de la programmation, il faut concevoir les pièces 3D, construire les robots et les tester, énumère Matys Bélanger. Il faut faire le cahier d’ingénierie. Cumulé à notre équipe de quatre, on doit avoir mis de 1000 à 1500 heures, à date sur ce projet-là ! Ça va continuer puisqu’on va aux championnats mondiaux à Dallas au mois de mai. »
LES ÉLÈVES ACTUELS, PAS EN RESTE
Une équipe de l’école a réussi à atteindre la finale, une autre la demi-finale et une troisième les quarts de finale, ces résultats chez les 15 ans et plus, à la même compétition.
Une autre équipe de Massey-Vanier, chez les 15 ans et moins, s’est quant à elle taillé une place en demi-finale.
Il s’agit d’un exploit phénoménal pour l’école de Cowansville, qui se mesurait également à plusieurs écoles américaines.
« Dans une compétition internationale de ce genre-là, c’est impressionnant, a déclaré Jean-François Mailhot. Toutes les équipes de Massey-Vanier ont aussi terminé dans le top 12 de la compétition d’habiletés, sur 65 équipes. »
« À Massey-Vanier actuellement, on en a d’autres des Mathys, qui une fois qui deviendront adultes, vont enrichir la collectivité et la région », déclare Jean-Luc Pitre.