Michel Racicot nommé ambassadeur culturel de Cowansville

CULTURE. Le président de la Société d’histoire de Cowansville, Michel Racicot, a été nommé ambassadeur culturel de Cowansville par la mairesse Sylvie Beauregard, à l’occasion du lancement de son livre Cowansville au fil du temps.

M. Racicot devient le deuxième ambassadeur culturel après Mireille Brisset, qui avait une galerie d’art et a été impliquée auprès du Musée Bruck.

« Se faire reconnaître par une municipalité, on ne s’attend pas à ça! a-t-il affirmé. Quand on est enfermés et qu’on cherche des informations dans un sous-sol, ce n’est pas à ça qu’on pense! C’est plaisant cependant de voir qu’il y a des gens qui nous reconnaissent. »

Pour la mairesse, il était tout naturel de nommer M. Racicot comme ambassadeur.

« M. Racicot est exceptionnel, a-t-elle déclaré. Pour raconter l’histoire de Cowansville, il n’y a pas mieux placé que lui. Il connaît Cowansville dans tous ces détails. On se devait de souligner son apport pour la municipalité. »

M. Racicot a collaboré sur différents projets avec la Ville, entre autres pour le circuit patrimonial, les bronzes du Révérend Peacock et Régina Lapointe, le panneau d’interprétation du lac Davignon, le documentaire sur l’histoire orale de Cowansville et les capsules historiques.

MICHEL RACICOT

Michel Racicot est natif de Cowansville. Après avoir fait ses études primaires à l’école Saint-Léon, il s’est dirigé comme pensionnaire à La Prairie pour compléter ses études.

Il travaillera en finances à l’extérieur de la région pendant plusieurs années, à l’exception d’un intermède comme enseignant à Saint-Léon puis un passage à la Banque Royale sur la rue du Sud.

Il est revenu à temps plein en 2001 dans la région.

« Quelques mois après m’être réinstallé à Cowansville, même si je ne suis jamais vraiment parti, je rencontre Jean-Paul Sirois à l’épicerie, a-t-il raconté. Il était président de la Société d’histoire. Il m’a demandé si ça m’intéressait. Je ne connaissais pas vraiment ça. »

« Je suis allé le voir, a-t-il poursuivi. J’y allais deux jours par semaine. Jean-Paul Sirois, il aimait parler! Ça a duré comme ça pendant tout près de deux ans. Malheureusement, il nous a quittés rapidement. »