Première sortie publique du nouveau DG de Val-des-Cerfs

ÉDUCATION. Celui qui a été sélectionné pour diriger le Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs (CSSVDC), Carl Morissette, a fait sa première sortie publique ce matin en compagnie des membres de la presse locale. Moins de 24 heures après sa nomination, le nouveau directeur général de 43 ans s’est prêté au jeu des questions des journalistes.

Au final, le Bromontois aura devancé huit autres candidats en lice pour remplacer l’ex-directeur général Éric Racine parti récemment à la retraite, a-t-on appris lors de la mêlée de presse. Un processus de sélection amorcé en juillet dernier avec le soutien de la Fédération des centres de services scolaire du Québec qui s’est conclu avec la confirmation de M. Morissette, hier soir, à l’occasion d’une séance extraordinaire du conseil d’administration du CSSVDC.

«C’est un mélange de fierté. Je suis conscient que c’est une grande responsabilité. Je me sens fébrile, mais je suis content», a dit d’entrée de jeu le nouveau patron de l’organisation qui administre le secteur de l’éducation dans Brome-Missisquoi et en Haute-Yamaska. Un mandat rempli de défis pour celui qui se retrouve à la tête d’un centre de services scolaire offrant l’éducation à plus de 21 000 élèves à travers une quarantaine d’établissements.

«Je suis directeur général adjoint depuis huit ans. Pour moi, c’est une façon différente de contribuer à la mission de Val-des-Cerfs. C’est ce qui m’anime cette mission d’éducation sur l’ensemble de notre territoire. C’est une occasion de jouer un rôle différent avec un peu plus de responsabilités», a exprimé le gestionnaire en réponse à la question sur les raisons qui l’ont poussé à déposer sa candidature pour le poste de directeur général.

Affirmant s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur, Carl Morissette n’entend pas effectuer un virage à 180 degrés dans les officines et les lieux d’enseignement sous la gouverne de Val-des-Cerfs. Sa priorité demeure la réussite scolaire et le rehaussement de la diplomation, a-t-il confié. «Ça va tracer la voie des prochains mois dès maintenant, mais c’était déjà le cas. C’est quelque chose sur lequel on travaillait déjà. On veut pousser pour rencontrer les objectifs qu’on s’est fixés dans notre Plan d’engagement vers la réussite avec l’ensemble des équipes-écoles.»

Dans les dernières années, à Val-des-Cerfs, le taux de diplomation (pour le diplôme d’études secondaires) après sept ans a varié entre 72 % et 78 %. Une donnée qui fluctue par rapport à la cible établie (82 %) dans le plus récent Plan d’engagement vers la réussite.

De bonnes relations

Père de deux adolescents de 15 et 17 ans, le nouveau DG se dit par ailleurs être un gestionnaire accessible,  axé sur la recherche de solutions et la collaboration. Trois atouts dans son jeu qu’il devra incessamment user, entre autres, pour amenuiser les échanges parfois tendus avec la partie syndicale. Des relations qui n’ont pas toujours été au beau fixe entre Val-des-Cerfs et le Syndicat de l’enseignement de la Haute-Yamaska.

«Notre préoccupation, c’est de garder de bonnes relations sur le terrain. On comprend qu’il y a des moyens de pression. On comprend cette dynamique-là. Ce sont des moyens de pression légaux et ça appartient au syndicat de les déterminer. Nous, ce qui nous intéresse, c’est de garder un dialogue ouvert et une bonne ligne de communication», a déclaré Carl Morissette en entrevue.