Propriétés récréatives: une légère hausse des prix est anticipée à Bromont
IMMOBILIER. Le rapport printanier de Royal LePage sur les propriétés récréatives prévoit une hausse modérée des prix des maisons unifamiliales dans les marchés immobiliers récréatifs de 2 % provincialement en 2024. Du côté de Bromont, la hausse serait un peu plus marquée, se plaçant à 3 %.
Selon Royal LePage, le prix médian de 2023 à Bromont était situé à 675 000 $ pour une maison unifamiliale et passerait à 695 250 $ en 2024.
Des quinzaines régions à l’étude, Bromont est environ au centre, se situant en septième position, à égalité avec la Côte-de-Beaupré et Les Pays-d’-en-Haut.
Elle se trouve derrière la Côte-de-Gaspé, Charlevoix, la MRC de la Jacques-Cartier, les Collines-de-l’Outaouais et la MRC des Laurentides.
Les augmentations des MRC des Appalaches, d’Argenteuil, de Memphrémagog et d’-Antoine-Labelle sont moindres alors que des baisses sont prévues dans Lanaudière, dans les MRC de Matawinie et de Montcalm.
2023 PAR RAPPORT À 2022
L’an dernier, la hausse des propriétés récréatives unifamiliales a été de 2 % à Bromont, comparativement à 2,6 % dans la province.
L’augmentation a été beaucoup plus marquée pour les copropriétés avec 8,4 %, contre 1 % seulement dans tout le Québec.
« Les marchés récréatifs de l’Estrie ont su tirer leur épingle du jeu en 2023, malgré le contexte de coûts d’emprunt plus élevés et d’inflation, affirme la courtière immobilière résidentielle chez Royal LePage Au Sommet, Véronique Boucher. Les prix se sont maintenus, mais les délais de vente se sont allongés, ce qui a incité les vendeurs à accepter une négociation à la baisse par rapport au prix affiché. Étant donné le pouvoir d’achat réduit des acheteurs, un ralentissement de la demande s’est fait sentir, particulièrement dans le segment des propriétés de milieu de gamme. Sur le marché d’entrée de gamme, la demande demeure importante et il devient difficile, notamment pour nos premiers acheteurs, de trouver une propriété dans leur budget, comme la concurrence demeure forte. »
Mme Boucher anticipe d’ailleurs que le marché s’active dès ce printemps.