Une survivante du cancer lance des fleurs au personnel de BMP
SANTÉ. Denise Mercier, une femme en rémission du cancer du sein, tenait à souligner l’excellent accueil qu’elle a reçu à l’hôpital Brome-Missisquoi-Perkins. Elle a récemment passé son dernier rendez-vous, à l’exception de suivis annuels, environ cinq ans après son diagnostic.
« On dit que quand on est dans le système tout va bien, mais que c’est d’y entrer qui est difficile, déclare Mme Mercier. Dans mon cas, c’est mon entrée que j’ai appréciée en raison de l’accueil que j’ai reçu. C’est ce qui m’a confortée. À partir du moment où on vit quelque chose d’aussi significativement positif, le reste, on est capable de passer par-dessus les petits écueils. »
Après qu’elle ait détecté une masse, Mme Mercier, inquiète, se rend au CLSC près de chez elle pour voir un médecin.
« Comme je suis originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, mais je réside à Mansonville, je n’avais pas droit aux services à Mansonville, indique-t-elle. J’ai dû insister un peu. La médecin m’a fait passer des tests et les a remis à mon médecin traitant à Saint-Jean. »
« Ça a été un miracle ici à Cowansville. C’était comme une boîte à surprise qui s’ouvrait alors que tout était fermé à cadenas. »
Denise Mercier
Son médecin reçoit ses résultats et commande une biopsie, soit à Sherbrooke ou à Cowansville. Mme Mercier se dit qu’elle ira au premier qui appellera.
Une journée ou deux après, elle reçoit le coup de fil de BMP. Et elle affirme que l’accueil que le personnel lui a accordé était tout ce qu’elle souhaitait.
« Ça met tout un baume sur l’inquiétude qu’on ressent quand on est reçus comme ça. Je sais que je suis exigeante, mais je travaillais en milieu scolaire et je me faisais un devoir de les accueillir et de prendre du temps. »
« On est inquiets. C’est la mort qu’on voit devant nous. Ce n’est pas tout à fait vrai maintenant, mais c’est comme ça qu’on le sent. »
Denise Mercier
« C’est cette volonté de m’aider et de faire en sorte que je me sente importante que j’ai vraiment aimée, ajoute-t-elle. Avant, je me sentais un peu comme un papier jeté à la poubelle, mais rendu là, à cet hôpital-là, on m’a accueilli, on m’a aidé, on m’a fait sentir que je valais la peine. À partir du moment où j’ai eu un cancer, c’est le premier endroit où je l’ai senti. »
Elle note que tous les petits gestes ont de l’importance, surtout pour une personne qui traverse une épreuve difficile comme le diagnostic d’un cancer.
« Je sortais d’une mammographie, je veux parler à une secrétaire qui est au téléphone, raconte-t-elle. Elle se lève la tête, me fait un sourire et un petit signe de patienter une petite minute. Juste ça, de reconnaître qu’elle m’a vu, ça a fait du bien. »
Mme Mercier désire redonner à sa façon à l’hôpital BMP. Elle invite la population à le soutenir en faisant des dons à la Fondation de l’hôpital BMP.
Elle a également pris le soin de composer des lettres à l’intention de membres du personnel de l’établissement hospitalier qui l’ont aidé à traverser ce dur obstacle.