À chacun son Everest

CONFÉRENCE. «Tout le monde à son Everest. Rien n’est impossible», c’est le message que souhaite transmettre l’alpiniste originaire de Cowansville, Gabriel Filippi. Le temps d’une soirée, il fait un saut dans sa ville d’enfance et présente une conférence intitulée de Cowansville à l’Everest, au Cinéma Princess de Cowansville le 26 février prochain.

Photos et vidéos à l’appui, Gabriel Filippi à maintes reprises réaliser l’impossible. C’est dans cet esprit, que tout le monde peut se surpasser, que l’alpiniste professionnel animera une conférence au Cinéma Princess.

Gabriel Filippi a grandi à Cowansville dans une famille de dix enfants. Jeune étudiant au Cégep de Granby, et ensuite au Cégep Ahuntsic, l’alpiniste a été recruté très tôt par Transports Canada. Après plusieurs années, il est devenu contrôleur aérien. À cette époque, jamais il n’avait eu la soif d’aventure qui l’anime aujourd’hui.  

Lors d’une escapade touristique en Colombie, Gabriel Filippi, tente sa première grande aventure. «Quand je suis allé, c’était une visite touristique. Mais quand j’ai vu le volcan, j’ai dit au guide que ça m’intéresserait d’aller en haut. Je l’ai tellement achalé. Il m’a dit OK on y va. On l’a monté. Et c’est là que j’ai découvert la beauté du monde, vu de haut».

De retour à son poste de contrôleur aérien, il a demandé à un collègue escaladeur de lui apprendre les rudiments de ce sport. C’est là que tout a commencé. Il avait 35 ans.

«T’as pas d’excuse. Ce n’est pas parce que tu ne l’as jamais fait que tu ne peux pas. Tu peux le faire. En conférence, j’essaie seulement d’ouvrir cette lumière. C’est possible de le faire. Parce que le seul obstacle dans la vie c’est toi-même».

La cause avant tout

Premier Québécois à gravir l’Everest par ses deux versants. Il a affronté cinq fois le plus haut sommet du monde. Il a franchi les plus hautes montagnes de six des sept continents. Le septième étant celui de l’Antarctique.

«Si jamais l’Antarctique se présente, ça va être avec des commandites. Avec un projet spécial, une fondation. Mais pas par moi-même», assure l’alpiniste conférencier.

Pour l’athlète, la cause sociale passe avant tout. Il appuie entre autres les dons d’organe. En 2003, il a été chef de l’expédition La Cordée du Cœur et lors de laquelle il a aidé un greffé du cœur à atteindre le sommet du mont Blanc. Une histoire qu’il présente lors de la conférence et qui risque de tirer quelques larmes au public, admet-il.

Son Everest à lui

Jeune, Gabriel Filippi a frôlé la noyade. Toute sa vie, il a trainé une peur de l’eau dans ses bagages. À 50 ans, Gabriel Filippi a décidé de vaincre sa peur et de participer à un Ironman. Une course surhumaine de 3,8 km de nage dans l’eau libre, de 180 km de vélo et de 42,2 km de course.

«Il fallait que je perdre cette peur de l’eau là. Quand je parle du Ironman. Quand je montre des photos de ce moment-là, les gens me disent ayoye. C’est capoté. Ça fait vraiment voir aux gens, OK je n’ai plus aucune excuse. À partir d’aujourd’hui je ne peux plus m’empêcher de faire quelque chose», explique l’athlète.

Pour s’imprégner de sa philosophie, rendez-vous au Cinéma Princess le 26 février prochain, à 19h30.