Alzheimer: un point de service dans Brome-Missisquoi
Au Canada, une personne sur 13 âgée de plus de 65 ans est atteinte de la maladie d’Alzheimer. D’ici 2031, environ 187 500 Québécois vivront avec cette réalité. Les citoyens de Brome-Missisquoi ne seront plus seuls à faire face à cette maladie qui est en constante évolution grâce à l’ouverture d’un point de service au centre-ville de Cowansville.
Un nouvel endroit a officiellement ouvert ses portes, le 28 août dernier, à Cowansville. Le local, situé au 350 rue Principale, offrira des services aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et à leurs proches. Répit, accompagnement, stimulation, socialisation, soutien téléphonique, documentation, formations et conférences sont au nombre des outils gratuits qu’offrira la nouvelle ressource, et ce aussi bien en français qu’en anglais. Le bureau sera ouvert les lundis, mercredis et vendredis de 9 h 00 à 16 h 00.
Une vingtaine de protagonistes du milieu se sont rassemblés mardi matin, dans les locaux fraîchement repeints pour la conférence de presse et l’ouverture officielle. Martin Côté, le nouvel intervenant de l’endroit, a souligné «que de l’aide était déjà disponible auparavant dans la région de Brome-Missisquoi, mais il y avait une grande demande pour un point de service physique». Voilà qui a été possible grâce à une subvention de 238 270 $, octroyée par le Regroupement des organismes montérégiens d’aidants naturels, pour l’ouverture de locaux à Cowansville et Acton Vale.
«On ne peut que se réjouir d’une telle initiative. C’est une reconnaissance de nos besoins régionaux et cela sécurise les gens qui ont besoin de la ressource. Avec le vieillissement de la population, il y a beaucoup de diversité dans nos difficultés, il doit y avoir beaucoup de diversité dans nos solutions», atteste le maire de Cowansville, Arthur Fauteux.
Martin Côté a clos la conférence par un vibrant témoignage. «L’Alzheimer ne doit pas nous faire si peur. Nous avons le pouvoir et le devoir de changer nos perceptions face à cette maladie. Restons près de ceux qui en sont atteints, car même s’ils ne nous reconnaissent pas, ça ne veut pas dire qu’ils n’ont plus d’amour à recevoir et à donner», a conclu celui qui s’est donné pour mission d’atténuer les conséquences de la maladie chez la personne atteinte et ses proches.