Arrestation à Abercorn pour le meurtre de Julie Morrisson
Abercorn, une petite municipalité de Brome-Missisquoi comptant un peu moins de 400 âmes, a été le théâtre d’une arrestation pour meurtre, jeudi matin. Le suspect a été arrêté à son lieu de travail en lien avec l’homicide de Julie Morrisson, dont le corps a été retrouvé dans un véhicule incendié à Otterburn Park en juin dernier. Une arrestation qui a de quoi surprendre les résidents d’Abercorn.
Le Service des enquêtes sur les crimes contre la personne de la Sûreté du Québec s’est rendu à Abercorn, jeudi matin, pour procéder à l’arrestation d’un individu. L’homme de 48 ans, intercepté à son lieu de travail, est actuellement interrogé par les enquêteurs.
«On ne connait pas, pour le moment, son lieu de résidence», précise Mélanie Dumaresq, porte-parole de la Sûreté du Québec de la Montérégie.
Cette dernière confirme toutefois qu’il y avait un lien entre le suspect et la victime. Elle ne peut cependant pas en préciser la teneur. Il pourrait toutefois s’agir de l’ex-conjoint de la victime selon ce qu’ont appris nos collègues du Vallée-du-Richelieu Express.com. L’individu de 48 ans devrait comparaître physiquement vendredi au palais de justice de Saint-Hyacinthe.
Un village secoué
La petite communauté d’Abercorn est secouée qu’une telle arrestation ait pu se produire sur son territoire. Plusieurs résidents et gens d’affaires interrogés par JournalLeGuide.com, jeudi après-midi, dont le maire de l’endroit Robert Nadeau, se sont dits surpris et à la fois inquiets.
Le premier magistrat d’Abercorn n’était pas au courant de la nouvelle. «J’aime beaucoup mieux que l’on parle de ma ville pour de bonnes choses», a-t-il confié. Aucun des citoyens questionnés n’avait d’information sur le suspect, ni sur les circonstances exactes de l’arrestation.
Rappelons que le corps de Julie Morrisson, une courtière immobilière de 40 ans, qui travaillait sous la bannière RE/MAX à Beloeil, avait été retrouvé dans son véhicule incendié sur le chemin Ozias-Leduc, à Otterburn Park, le 30 juin dernier. Les expertises médico-légales sur la dépouille avaient permis de confirmer l’identité de la dame une semaine plus tard.