L’année 2Frères

L’année 2Frères
Les 2Frères Sonny et Erik Caouette.

MUSIQUE. Le duo de l’heure, 2Frères, sera en spectacle dans sa ville, Cowansville, à l’auditorium Massey-Vanier, le 26 novembre dans le cadre de la Scène Davignon.

Érik et Sonny Caouette sont entrés dans le monde du spectacle à pleine vitesse, bien au-delà de leur espérance, admettent-ils. «C’est l’année que tout est arrivé. C’est une grosse année de première. Premier gala, première tournée, premiers Félix. On avait de gros objectifs de vie, mais à long terme. On ne pensait pas que ça viendrait aussi vite», admet Érik.

Les frangins ont sorti leur premier album studio Nous autres en avril 2015. Ils l’ont enregistré chez MP3 Disques, compagnie de Mario Pelchat. «Ce qu’on entendait c’était que ça pouvait prendre un moment avant de décoller. Mario(Pelchat) nous disait que ça avait pris un bon neuf ans avant que ça décolle pour lui. Donc, on s’attendait à une progression plus lente», poursuit Sonny, le plus jeune des deux frères.

Le duo, encore légèrement inconnu du grand public, a brillé au dernier gala de l’ADISQ en remportant les prix du meilleur album pop de l’année et du groupe de l’année. 2Frères était également en nomination dans les catégories Chanson de l’année pour la pièce Nous autres ainsi que Révélation de l’année.

Les frangins pensent avoir eu de la chance de se démarquer autant de la scène musicale. «On a eu de la chance. On est arrivé à un moment où il y avait moins de ce genre de musique au Québec», rapporte Sonny.

Quelques jours après le gala qui s’est tenu à la Salle Wilfrid-Pelletier le 30 octobre, Érik et Sonny Caouette ont été la cible de critiques de la part de certains chroniqueurs. On leur reprochait, entre autres, de faire une musique de «feu de camp».

Ils sont restés discrets à ce sujet. En entrevue avec TC Media alors qu’ils assistaient au lancement de Nez rouge dans Brome-Missisquoi, campagne qu’ils président, le duo s’est défendu de faire la musique qu’ils aiment. «On fait cette musique parce qu’elle nous ressemble. On avait envie de faire de la musique qui rentre au cœur […] Je trouve ça plate que quelqu’un qui ne fait pas de musique se permette de juger autant. Notre musique ne vient pas d’ailleurs, elle vient d’ici», témoigne Érik.

Un regard
En spectacle, les gars jouent beaucoup sur le fait qu’ils soient de la même famille. «C’est sûr que ça nous apporte quelque chose. On se connaît sur le bout des doigts. Il suffit d’un regard parfois pour qu’on se comprenne. Il y a une chimie qu’on ne pourrait pas retrouver avec quelqu’un d’autre», mentionne Érik.

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