Le bénévolat a la cote à Sutton 

BÉNÉVOLAT. La semaine de l’action bénévole, qui se déroulera du 12 au 18 avril, ne passera pas sous silence à Sutton. Pour une première année, plusieurs activités viendront offrir un peu de visibilité aux efforts, souvent déployés dans l’ombre, de ceux qui donnent de leur temps. 

«Je pense qu’on ne dit jamais assez merci. Les gens ne le font pas pour être mis en vedette, mais ça fait tout de même plaisir. Ça donne le petit coup nécessaire pour encourager à continuer», soutient Diane Lapointe, organisatrice communautaire au CIUSSS de l’Estrie. 

Trois organismes —le Foyer Sutton, la Maison des jeunes et le Centre d’action bénévole (CAB) de Sutton— ont décidé d’unir leur force pour présenter ces coups de chapeau. Le travail des bénévoles du Foyer Sutton sera mis en lumière le mercredi 15 avril, dans le cadre d’un goûter de reconnaissance.

Le lendemain, à compter de 17h, l’ensemble des bénévoles de Sutton seront conviés à la salle Alec et Gérard Pelletier pour une soirée en formule 5 à 7, suivie d’une série de récits bilingues, les Saturnies, sous le thème «Du cœur/From the heart». Des citoyens viendront y livrer de leur cru quelques histoires en lien avec l’action volontaire. Cette initiative a d’abord vu le jour au sud de la frontière.            

Le samedi 18 avril, ce sera au tour de ceux qui fréquentent la Maison des jeunes de souligner le dévouement des bénévoles, dans le cadre d’un thé-dessert, au Centre John-Sleeth, entre 13h et 15h. «Pour les jeunes, c’est important de reconnaître l’apport du travail bénévole. Je constate qu’il y a beaucoup de jeunes qui s’impliquent et j’ai bon espoir que ça se poursuive, c’est une culture qui est solidement ancrée à Sutton», explique Mme Lapointe.

On estime à plus de 50 000 le nombre d’heures de bénévolat, portées par une cinquantaine d’organisations, soit l’équivalent d’une trentaine de personnes travaillant à temps plein. «C’est un apport intéressant et important à la communauté qui contribue entre autres à la cohésion sociale. Sutton est une communauté où le tissu social est serré», remarque-t-elle.