SPORT. À un mois de la 51e Finale des Jeux du Québec, qui gagnera Montréal du 17 au 25 juillet, la composition de l’équipe féminine de rugby de la délégation Richelieu-Yamaska se précise.
Comme l’an dernier, le rugby fera partie des sports en démonstration lors de l’imposant rendez-vous sportif québécois. Le camp de sélection de la formation qui portera les couleurs de Richelieu-Yamaska se met en branle ces jours-ci (21 et 23 juin) à l’école secondaire Massey-Vanier à Cowansville.
D’ici 20 jours, l’équipe U16 sera composée d’une quinzaine de joueuses, 12 filles et trois réservistes. Les semaines à venir leur réservent quelques séances d’entraînement, de même qu’un programme individuel, question d’arriver à Montréal bien préparées.
Les formations féminines de rugby parviennent d’ailleurs de plus en plus à faire leur place sur la scène sportive étudiante régionale.
Il y a maintenant trois ans que le programme études-sport en rugby est démarré à Massey-Vanier pour les filles. L’entraîneur-chef de l’équipe canadienne féminine de rugby à XV, François Ratier, était de passage à deux reprises dernièrement à Cowansville pour observer les troupes.
«Mon objectif, c’est d’atteindre aussi les gars, dès qu’il y a de la demande», mentionne Morad Kellal, le responsable du programme.
Une entente passée avec le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) a permis de démarrer deux ligues composées d’équipes de filles en Montérégie.
Le volet masculin chez les étudiants ne semble pas progresser au même rythme. Mais qu’importe, pour les Jeux du Québec, l’entraîneur souhaite aussi mettre sur pied une délégation masculine. «Si je trouve des gars intéressés, je vais en sélectionner une douzaine également, avec trois en stand-by.»
De plus en plus d’adeptes
Le sport, que Morad Kellal décrit comme un métissage entre le football et le soccer qui fait appel à une grande force collective, gagne de plus en plus d’adeptes au Québec.
«Je sens qu’il y a un engouement, mais il y a un manque d’information. Oui, c’est un sport moins connu, mais, tout doucement, il est en voie de se faire connaître.
«Il y a de bons athlètes au Québec, mais ils ne le savent pas encore qu’ils le sont. Beaucoup viennent par curiosité, et quand ils ont compris les règles, ils commencent à exploser dans leurs performances», soutient-il.
L’entraîneur mise sur la polyvalence dans son approche auprès des élèves de Massey-Vanier, de sorte que le cheminement futur des joueuses puisse les amener à évoluer à toutes les positions.
Les filles de la délégation Richelieu-Yamaska avaient atteint la demi-finale il y a un an. Le mini-tournoi de rugby des Jeux du Québec se tiendra plus précisément le 23 juillet cette année.
