ART. Trois artistes et amies de longue date collaborent pour la toute première fois pour leur exposition collective Paroles aux bêtes. Elles ont choisi le thème commun des animaux sauvages, mais elles ont conservé leurs styles et techniques respectifs pour proposer des médiums variés aux amateurs d’arts visuels.
Par Andréanne Turmel
Il sera possible d’observer les sculptures, les toiles, les estampes et la céramique au Centre d’art de Frelighsburg à compter du 16 juin prochain. Les trois artistes derrière le tout, soit Francine Potvin, Lucie Champoux et Hannah Cohen seront présentes pour le vernissage le dimanche 19 juin à 13h.
«On a choisi le thème ensemble, mais on a travaillé chacun de notre côté. On s’est laissé la totale liberté pour nos créations», exprime Francine Potvin. C’est ce qui explique pourquoi autant de styles et de médiums sont réunis dans une même exposition.
Les trois artistes ont interprété le thème des bêtes de façons complètement différentes. Lucie Champoux s’est concentrée sur les oiseaux. Elle a recréé les animaux à plumes en trois dimensions en utilisant des morceaux de bois pour le bec et de plâtre cotonneux pour le corps. Elle a aussi peint et dessiné au pastel plus d’une dizaine de toiles.
Francine Potvin s’est quant à elle inspirée des petites bêtes sauvages que l’on retrouve parfois dans sa cour arrière, comme les ratons laveurs, les écureuils et les corneilles. «On a un rapport d’amour et de haine avec es bêtes, mais ils font partie de notre écosystème. Comprendre pourquoi ils sont là va nous aider à les apprécier plus», commente-t-elle. Mme Potvin a principalement utilisé la technique de la linogravure, à partir d’images gravées et estampées.
Finalement, Hannah Cohen se spécialise davantage en sculpture. Elle a confectionné des créatures abstraites en céramique, qu’elle réfère comme étant une famille de dragons. «Ce sont des animaux, mais imaginaires!», fait-elle savoir.
Les trois amies croient que leurs styles artistiques fonctionnent bien ensemble parce qu’elles retrouvent une énergie similaire dans leur processus créatif. C’est la première fois qu’elles collaboraient et elles apprécient le résultat final. «On est un peu comme les animaux. Ils sont tous forts différents les uns des autres, mais ils restent unis ensemble. Cela donne un tout très varié et riche», complète Lucie Champoux.
Les œuvres seront exposées jusqu’au 10 juillet. Les artistes ont mentionné qu’au moins l’une d’entre elles pourra être présente au Centre d’art de Frelighsburg chaque fin de semaine afin de discuter de leur procédé artistique.
