Un Américain arrêté saoul aux douanes canadiennes
Un Américain ne s’attendait sûrement pas à visiter le poste de police de la SQ de Brome-Missisquoi lorsqu’il s’est présenté aux douanes de Saint-Armand, samedi soir. Il a rapidement vu ses aspirations d’entrer en sol canadien être freinées. Le jeune homme, saoul au volant, a été arrêté pour conduite avec les facultés affaiblies et devra faire face à la justice criminelle canadienne. Une autre personne a également été arrêtée dans Brome-Missisquoi pour alcool au volant ce week-end.
Visiblement sous l’effet de l’alcool, un conducteur de 22 ans, du Connecticut aux États-Unis, a été intercepté par les douaniers du poste frontalier de Saint-Armand. Son entrée au Canada ne s’est sûrement pas déroulée comme il l’espérait. «Il présentait des symptômes de capacités affaiblies. L’utilisation de l’appareil de détection approuvée par les agents des douanes a confirmé leurs soupçons», indique Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec de l’Estrie.
Aussitôt, les patrouilleurs de la SQ de Brome-Missisquoi ont été appelés en renfort. Ces derniers ont procédé à l’arrestation du suspect. Le résident du Connecticut a échoué l’alcootest en présentant un taux d’alcoolémie supérieur au double de la limite permise par la Loi canadienne. Le jeune automobiliste a recouvré sa liberté, mais devra se présenter devant un juge à une date ultérieure pour faire face à deux accusations de conduite avec les facultés affaiblies par l’alcool et d’avoir eu plus de 80 mg d’alcool par 100 ml de sang. «En attendant, son droit de conduire au Québec a été suspendu pour une période de 90 jours», souligne la sergente Guindon.
Une autre arrestation
Si un barrage routier érigé à Farnham dans la nuit de samedi à dimanche n’a pas permis d’épingler un automobiliste éméché, les patrouilleurs ne perdaient rien pour attendre. «Un peu plus tard dans la nuit, en cours de patrouille, les policiers ont interpellé un homme dans la quarantaine qui conduisait en état d’ébriété», note Aurélie Guindon.
Mis en état d’arrestation, l’individu a été conduit au poste de police où il a refusé de fournir un échantillon d’haleine. «Cela lui vaudra une accusation criminelle de refus. L’homme comparaîtra ultérieurement. En attendant, son permis de conduire a été suspendu 90 jours et son véhicule a été saisi 30 jours à ses frais», conclut la porte-parole de la Sûreté du Québec.