Un homme recherché arrêté après avoir fait deux faux appels au 911

POLICE. Un résident de Lac-Brome, qui était recherché en vertu de cinq mandats, a été arrêté par les policiers après avoir logé… deux appels non fondés au 911!

Des appels à la centrale d’urgence 911 ont été faits à partir d’un cellulaire vers 2h00 dans la nuit du 4 avril. La triangulation de l’appareil mobile a mené les services d’urgence dans le secteur de la rue Jacquemet à Cowansville.

«Les policiers ont été en mesure de localiser l’individu ayant fait les appels, soit un résident de Lac-Brome âgé de 48 ans, qui était en visite chez des amis et qui n’était aucunement en détresse», explique la sergente Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ) de l’Estrie.

En interpellant l’individu et en vérifiant son identité, les patrouilleurs ont découvert que l’homme était recherché en vertu de quatre mandats d’arrestation et d’un mandat émis par le percepteur des amendes.

Le quadragénaire a été détenu durant toute la fin de semaine de Pâques et a été conduit au palais de justice de Granby, mardi. L’homme a également reçu deux constats d’infraction de 220$ pour avoir composé le 911 sans qu’il y ait urgence et pour avoir injurié un patrouilleur.

Un autre homme a été interpellé par les policiers vers 4h mardi pour avoir composé le 911 sans motif valable. L’individu de 39 ans, demeurant sur la rue Duvernay à Cowansville, a composé le 911 pour que «la police lui dise d’arrêter de boire de la bière».

«Les policiers n’ont pas eu le choix de se déplacer afin de s’assurer de l’état de la personne qui effectivement réclamait leur présence sans qu’une situation d’urgence ne le justifie», souligne la sergente Guindon. Le Cowansvillois a reçu un constat d’infraction de 220$ en vertu du règlement municipal.

En lien avec ces deux événements survenus récemment, la SQ rappelle aux citoyens «que le 911 doit être composé uniquement en cas d’urgence. Les appels non fondés au 911 mobilisent les intervenants d’urgence inutilement, c’est pourquoi le règlement municipal est appliqué», conclut la policière.