Un incendie force la fermeture de Massey-Vanier vendredi

Un incendie qui a pris naissance dans la salle des serveurs de l’école secondaire Massey-Vanier à Cowansville force les commissions scolaires du Val-des-Cerfs et Eastern Townships à lever les cours, vendredi. Les dommages aux équipements informatiques sont évalués à 500 000$.

Les pompiers de Cowansville ont été appelés vers 9h25. À leur arrivée, l’évacuation des lieux était quasi complétée. Les pompiers de Cowansville, assistés par leurs confrères de Bromont et de Dunham, ont déployé leurs équipements et sont entrés à l’intérieur où flammes et fumée étaient apparentes. «On a procédé à l’extinction avec des extincteurs, puis on a ventilé (durant plusieurs heures) une grosse partie du bâtiment», explique Gilles Deschamps, directeur du Service de sécurité incendie de Cowansville.

Le système de ventilation de l’école – qui aurait dû s’arrêter dans pareille circonstance – a propagé de la fumée et une forte odeur dans l’ensemble de l’immeuble. «Si le système avait bien fonctionné, il y aurait de l’école vendredi», dit M. Deschamps. Ce dernier ne pouvait expliquer la défaillance du système. «Ils ont des tests à faire.»

Un ouvrier spécialisé, qui a tenté de contrôler le brasier à l’aide d’un extincteur, a été incommodé par la fumée. Il a été transporté par ambulance à l’hôpital Brome-Missisquoi-Perkins. «Il a obtenu son congé. Il va bien», précise André Messier, directeur général de la CSVDC.  

Quant aux élèves, ils ont été forcés de retourner à la maison. Les transporteurs scolaires ont effectué le transport dès 11h00. 

Pas d’école

Les élèves de niveau secondaire, tant du secteur anglophone que francophone, n’auront pas d’école vendredi. Dès jeudi soir, des équipes spécialisées procéderont au nettoyage complet des locaux afin d’enrayer l’odeur nauséabonde et de nettoyer la suie accumulée. «Ça va prendre plusieurs journées pour tout nettoyer», précise André Messier. L’école secondaire est un lieu de votation pour les élections provinciales, prévues lundi. Les dirigeants de la commission scolaire vont évaluer la situation, dimanche après-midi, et statuer.

Au moment d’écrire ces lignes, la CSVDC ne pensait pas reprendre au calendrier la journée de classe de vendredi. «On va voir à aider les élèves à combler ce retard», indique André Messier. Ce dernier se dit heureux de voir que l’incident n’a pas eu de conséquences tragiques.

500 000$

L’incendie a touché une salle qui contenait les serveurs de la CSVDC. «C’est l’un des trois sites de la commission scolaire. Heureusement, nous n’avons perdu aucune donnée. Le système de relève a bien fonctionné», indique M. Messier. La valeur des serveurs abîmés par l’incendie s’élève à un demi-million de dollars. Une enquête sera instituée pour tenter de trouver l’origine précise de l’incendie. Et en fonction de cette origine, la CSVDC pourrait toucher des indemnités. «On sait que ce n’est pas dû à un acte humain, mais plutôt à un mauvais fonctionnement», dit le DG.

Une hypothèse corroborée par Gilles Deschamps. «C’est un trouble au niveau de l’appareil», conclut-il.