Un nouveau roman pour Henri Lamoureux

Henri Lamoureux ajoute un nouveau roman à sa bibliographie. Le romancier, essayiste et théoricien de l’action communautaire vient de lancer son tout dernier ouvrage intitulé La mariée des montagnes vertes.

Lauréat du Grand Prix du livre de la Montérégie 2012 (catégorie Fiction adulte) pour son roman Orages d’automne, l’auteur de Sutton revient avec une histoire touchante et un style tout aussi imagé que dans ces précédents écrits. Son récent roman traite de l’amour, de la mort et de la solidarité intergénérationnelle.

Plusieurs résidents de la région de Brome-Missisquoi reconnaîtront certains paysages illustrés dans le bouquin. «La mariée des montagnes vertes, c’est deux choses. Tout d’abord, c’est la crête des montagnes qu’on voit de chez nous, car l’histoire se passe dans la vallée de Missisquoi. C’est aussi le dessin d’une femme couché. Elle a un sein et une jambe du côté des États-Unis et l’autre du côté du Québec. Ce nom-là lui a été donné par l’un des personnages de mon roman», explique Henri Lamoureux.

L’œuvre littéraire est centrée à la fois sur la condition humaine et sur le rapport à la nature. Fidèle à son style, l’auteur a réussi à détailler les plus beaux paysages de la région de Brome-Missisquoi, dans de longues descriptions imagées, teintées de poésies. 

«Dans des livres académiques, tu peux analyser des choses, citer des auteurs (…). Dans les essais, il y a des choses que tu peux dires, car là, tu as une plus grande lassitude. Tu peux exprimer tes propres idées. Mais quand tu écris des romans, tu peux aller beaucoup plus loin. Un romancier peut tout inventer. Mais tu dois toujours être en contrôle de tes personnages et il doit y avoir de la cohérence», soutient l’écrivain passionné.

Jusqu’à maintenant, l’auteur compte 26 titres et 12 romans écrits de sa plume. «Tous mes romans sont fondés sur les rapports entre les êtres humains, dans un contexte particulier. La critique m’a catalogué d’écrivain social. Les thèmes de mes romans tournent toujours autour de la condition humaine. Quand je parle de condition humaine, je parle de problématique particulière comme l’itinérance, les grèves, la maladie…», explique M. Lamoureux.