MUSIQUE. Daniel Haché, Alex Kehler et Willy leMaistre dévoilaient aujourd’hui le fruit de quatre ans de travail, leur premier album intitulé À l’orée du bois, à l’Auberge Sutton Brouërie.
Soulwood est un groupe de musique traditionnelle qui s’inspire du son des montagnes des Appalaches des Cantons-de-l’Est. «Plus un instrument est joué, plus sa sonorité s’enrichit, comme insufflée d’âme», telle est la devise du groupe Soulwood.
Les trois musiciens se sont rencontrés en 2011 lors d’une session de jam à la Brasserie de Dunham, raconte Daniel Haché. «Ç’a cliqué. On a apprécié jouer ensemble.»
Les trois musiciens ont commencé à se voir et à jammer plus souvent. Alex Kehler qui est musicien professionnel a parlé à ses acolytes de créer un album. «C’est lui qui nous a motivés et qui a entamé les démarches», explique M. Haché.
Comme chacun des membres a d’autres occupations, l’album n’était pas une priorité, indique Daniel Haché qui est sculpteur professionnel. «On n’était pas pressé de le faire. Mais on se le faisait de plus en plus demander», indique Daniel Haché.
Influences multiples
Ce qui ressort de l’album, c’est le métissage de plusieurs horizons, explique le sculpteur. «On aime beaucoup la musique traditionnelle. Moi, c’est surtout ce que je joue. Willy joue aussi du jazz et Alex est dans le baroque», affirme-t-il.
Les influences sont donc nombreuses : cajun, québécoise, irlandaise, écossaise et scandinave. «C’est aussi ça qui est intéressant. On va très large», mentionne Daniel Haché.
À l’orée du bois regroupe 11 pièces, dont des reprises et des compositions originales.
Les musiciens ont utilisé une douzaine d’instruments pour enregistrer l’album. «En temps normal, on ne peut qu’utiliser un instrument à la fois. Une fois que la matière numérique était enregistrée, on s’est payé le luxe de jouer plusieurs instruments et d’ajouter les mélodies», informe le sculpteur.
Par ailleurs, Daniel Haché a conçu quelques un des instruments groupe.
Intimité
Le trio ne vise pas à jouer dans de grandes salles. «On veut se rapprocher de notre public. On veut jouer dans des petites salles. Ça colle plus avec notre esprit», souligne Daniel Haché en précisant qu’il s’agit d’une formule active chez nos voisins du Sud.
En même temps, Daniel Haché admet que l’album va peut-être amener Soulwood ailleurs. «C’est notre bébé et on est très fiers. Plus on en parle, plus la réponse est bonne. Qui sait, ça va peut-être nous amener ailleurs», conclut-il.