Un séjour riche pour Louis Beauregard à Dubaï

ULTIMATE. De retour de Dubaï, où il participait aux Championnats mondiaux d’ultimate de plage, le Suttonnais Louis Beauregard se dit tout de même ravi de son séjour, malgré une exclusion du podium. L’athlète de 6 pieds et 5 pouces faisait partie de la sélection canadienne qui s’est classée cinquième, dans la catégorie «Grands maîtres».

Le retour en sol québécois s’est effectué il y a une dizaine de jours. «L’expérience était vraiment bonne et l’organisation aussi. L’emplacement [en bordure du golfe Persique] en a fait une expérience unique», mentionne le joueur, qui en était à un 67e pays visité.

Au terme des compétitions regroupant neuf équipes dans cette catégorie, les Canadiens ont été devancés par les États-Unis, la Suède, la Finlande et la France. Certaines de ces formations demeuraient à la portée, selon Beauregard.

«Je suis un peu déçu de notre cinquième place, nous avons perdu un match crucial en début de tournoi, par un point, contre les Allemands. Il nous a coûté notre place en demi-finale. C’est difficile de voir les équipes dans le top 4 qu’on aurait pu battre», laisse entendre Beauregard. L’équipe canadienne était classée au troisième rang, derrière la France et les États-Unis, avant le début du tournoi.

Sur le plan personnel, une blessure à l’aine, qui s’est pointée deux jours avant le début des activités, est venue freiner sa préparation, le forçant à l’inactivité. Beauregard s’était également engagé auprès des organisateurs comme maître de cérémonie aux célébrations d’ouverture et de fermeture du championnat, ce qu’il ne referait pas, étant donné toute la préparation requise, glisse-t-il.             

Tempête de sable 

Outre le décalage horaire qui est venu marquer son séjour aux Émirats arabes unis, un phénomène bien particulier s’est invité dans la compétition et est venu brouiller le déroulement de certains matchs. Une tempête de sable est en effet venue balayer les deux premiers jours de compétition, rendant la visibilité plus difficile.

«C’était l’enfer, nous avions de la difficulté à voir à quelques centaines de mètres», explique Beauregard. De passer des froides températures du Québec aux plus douces des Émirats arabes unis, et l’inverse, ne l’a pas laissé indifférent non plus. «Le décalage, ça frappe, mais de retourner à notre hiver, à du temps très froid, ce fût quelque chose».

Vers 2017

Les prochains championnats mondiaux se tiendront en 2017. Beauregard espère bien sûr être sélectionné à nouveau. Entretemps, il se concentre sur le Championnat national d’ultimate, qui se déroulera du 20 au 23 août à Winnipeg. Il devrait savoir à la mi-mai s’il s’y rend et pourrait s’aligner avec une équipe de Montréal ou de Sherbrooke. «Après une petite pause d’entraînement, on va remettre la machine en marche», explique-t-il.

Parmi les autres défis qu’il se fixe, il aimerait développer son sport dans les environs. «Je vais regarder pour introduire l’ultimate à Sutton et Cowansville.» Il aimerait y tenir des cliniques d’introduction, pour permettre d’expliquer ce sport, sans contact et qui implique autant les garçons que les filles, et «qui demeure un mystère pour beaucoup de gens».