Une campagne de financement pour solidifier les bases du dépannage alimentaire

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Par Ghyslain Forcier
Une campagne de financement pour solidifier les bases du dépannage alimentaire
L'organisation du BBQ du CAB Cowansville repose sur la participation bénévole de Paul Collard

COMMUNAUTÉ. Le Centre d’action bénévole (CAB) de Cowansville sort le BBQ dans le cadre de sa prochaine campagne de financement visant à renflouer son service de dépannage alimentaire. L’activité, où hot-dogs et boissons gazeuses seront vendus à faible coût, a lieu les 8 et 9 septembre au Super C de Cowansville. 

Sept bénévoles du CAB ont mis la main à la pâte dans l’organisation de ce BBQ présenté pour la première fois, dans la mesure où les sommes amassées sont dédiées entièrement au dépannage alimentaire.

Par la tenue de cette activité, on souhaite récolter près du quart du budget annuel de 8900 $ du service de dépannage alimentaire, soit environ 2000 $.

Selon les plus récentes données disponibles, le service aide 213 personnes en offrant 1061 dépannages, octroyés en vertu d’une quarantaine de rendez-vous par semaine.

Le dépannage typique varie en fonction de la saison. Il mise sur la contribution de SOS Dépannage Moisson Granby et plusieurs partenariats saisonniers, de sorte que les paniers couvrent la plupart du temps la totalité des groupes alimentaires.

«Nous sommes en quelque sorte une centrale. Tous les dons sont envoyés au même endroit, ensuite on redirige, on fait le tri», mentionne Amélie Fournier, du comité organisateur de l’événement.

«On ne reçoit pas de lait, ou c’est très rare. SOS Dépannage est sur le point de nous acheminer de la viande surgelée», signale pour sa part Joanne Blanchard, coordonnatrice aux activités au CAB Cowansville.

Des ententes avec les maraîchers de la région ainsi que les CAB de Farnham et Bedford permettent, chaque lundi, de mettre la main sur des cargaisons de légumes.    

28 bénévoles 

Le dépannage alimentaire du CAB Cowansville persiste grâce au dévouement de 28 bénévoles. Il ne bénéficie d’aucune subvention, fonctionnant essentiellement sur une base de dons. Et les besoins ne se font pas sentir qu’en période des Fêtes. La rentrée scolaire creuse aussi parfois un trou dans le budget familial. «Nous observons plusieurs périodes de pointe, dont cet été en juillet et ces jours-ci, souligne Mme Blanchard. L’an dernier, nous avions environ 29 rendez-vous par semaine, tandis que là, ça joue entre 40 et 50. Plus de gens en demandent. Nos paniers sont nécessairement plus petits, puisque nos capacités d’entreposage sont limitées.»

«Beaucoup de campagnes de financement se déroulent dans le temps des Fêtes, mais nous au CAB, on fait des dépannages à l’année. Les familles dans le besoin ne le sont pas seulement à ce temps-là de l’année. De ramasser des denrées, c’est donc un défi récurrent», renchérit Mme Fournier.

Au CAB, on aimerait faire de cette activité un événement annuel. 

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