Une exposition évocatrice au profit d’Amnistie internationale

L’implication, la détermination et la volonté d’Aulne St-Amant porteront ses fruits. L’élève inscrite au programme international à l’école secondaire Jean-Jacques-Bertrand de Farnham a décidé de transformer son projet de fin d’études en œuvre caritative. Le 19 janvier prochain, un projet artistique se tiendra au cœur du village de Sutton, et ce, au profit d’Amnistie internationale (AI).

Dans le cadre d’un projet personnel, complétant le bac international du programme de l’école secondaire, la jeune Frelighsbourgeoise réalisera un projet à la hauteur de ses aspirations et de ses préoccupations.

«La structure du programme est assez simple. On peut aller dans toutes les directions. Certains de mes camarades de classe ont réalisé un défilé de mode avec des vêtements de friperies, d’autres rédigent un livre… Moi, je voulais que mon projet soit humanitaire», explique Aulne.

Cette dernière travaille afin de mettre en place une collecte de fonds au profit d’Amnistie internationale pour le Canada francophone. «Je connais cet organisme depuis un bon moment et je sais où va l’argent. J’avais également rencontré une équipe d’Amnistie cet automne, lors de la foire environnementale Écosphère à Brome. C’est ce qui m’a aidé à faire un choix», indique la jeune fille de 16 ans qui a auparavant œuvré bénévolement pour AI. 

L’évènement, qui se déroulera au Bistro Beaux Lieux de Sutton le 19 janvier prochain, réunira les œuvres d’artistes établis tels que Stéphane Lemardelé, Jacques Lajeunesse, Caroline Joncas, Lynda Bruce ainsi que celles de jeunes artistes émergents de la région. Au total, dix-sept artistes s’associeront pour la cause.

Un thème réunira les œuvres présentées, soit celui des «femmes autochtones», dont la situation préoccupante fait l’objet d’une des campagnes d’Amnistie internationale. «Je voulais non seulement trouver un organisme, mais également une cause. En lisant des documents produits par Amnistie, le sujet de la femme autochtone m’a interpellé. J’ai lu des choses affreuses, dégueulasses et aberrantes. J’aime faire connaître aux gens les choses que j’apprends, que je découvre», soutient l’étudiante.

«Je dessine et m’intéresse aux arts depuis que je suis toute petite. Je m’étais donnée, entre autres, comme critère que mon projet devait être artistiquement faisable», renchérit cette dernière.

Lors de l’événement-bénéfice qui se déroulera sous la forme d’un 5 à 7, les visiteurs seront invités à participer à un encan silencieux. Des pétitions électroniques et des dépliants sur la campagne d’Amnistie internationale seront disponibles sur place. La totalité des fonds amassés sera remise à l’organisme afin de soutenir la pérennité de ses activités.