Une foule timide pour Musique en ville

COWANSVILLE. Le festival Musique en ville à Cowansville s’est conclu hier avec un hommage à la musique country des années 1970 à 1980. Une timide foule de 300 personnes était sur place, à l’image des deux autres journées du festival.

L’organisateur du festival, Mario Sirois, et propriétaire de la Brasserie de la Rivière, là où se tenaient les spectacles, s’attendait à accueillir plus de visiteurs. «Je dirais que ç’a été correct. La température a joué contre nous. Je m’attendais à beaucoup mieux», admet-il.

Cela dit, il assure avoir reçu plusieurs félicitations et remerciements pour avoir pris l’initiative d’organiser un festival de musique, à défaut d’un 24e Musique en vue. «Je retiens plus de positif que de négatif», note l’organisateur.   

Samedi (18 juillet), le spectacle des anciennes candidates de La Voix, Tatiana Garrido (Mistysa) et de Johanne Lefebvre ont plu aux festivaliers. Pierre-Luc Belval, également de La Voix, a clôt cette soirée qui, au final, a rassemblé plus de 700 personnes.

Vendredi (17 juillet), 400 personnes étaient au rendez-vous pour le spectacle du chansonnier Mathieu Gauthier et du band 8¾.

Aussi, se disant agréablement surpris, Mario Sirois a assuré que plusieurs personnes ont assisté à la messe country, dont les profits seront remis à la paroisse Notre-Dame de la Paix, et au brunch du dimanche.

Des questions

Le festival sera de retour l’an prochain, assure M. Sirois. «On va commencer par mettre les chiffres dans les colonnes et répondre à plusieurs questions», dit-il.

Est-ce que le moment était bien choisi ? Est-ce qu’on devrait aller chercher de plus grands noms ? Est-ce que c’est viable ? Toutes sont des questions sur lesquelles souhaite s’attarder Mario Sirois.

L’organisateur parle même d’entreprendre un plan triennal en collaboration avec la ville de Cowansville. Les deux parties se rencontreront dans les prochaines semaines pour dresser le bilan de l’évènement. « On a commencé le solage et on va construire par dessus», image-t-il.

Il a déjà quelques idées pour l’an prochain. Il est ouvert aux commentaires et aux suggestions.

«C’était une avant-première, l’an prochain sera autre chose», conclut-il.