Une maison flambe à Dunham

INCENDIE. Un incendie a complètement ravagé une maison centenaire de la rue Beattie à Dunham, hier, en fin de journée. Une quarantaine de pompiers ont combattu les flammes qui s’élevaient à plusieurs mètres dans le ciel.

Le propriétaire de la maison, James Wilson, était complètement bouleversé relate Patrick Cournoyer, directeur du Service d’incendie de Dunham. Son état n’a pu permettre au directeur de «rassembler les morceaux du casse-tête» et d’identifier la cause précise de l’incendie.

Le retraité James Wilson habitait dans cette maison depuis toujours. «Il y a grandi. C’était la maison de la famille», explique sa nièce Élizabeth Wilson. Il y vivait seul avec son chien.

Une quarantaine de pompiers se sont rendus sur les lieux. «Les tisons volaient très haut et allaient vers la maison voisine. Il y avait un risque de propagation», explique Patrick Cournoyer.

Les sapeurs ont combattu l’incendie pendant une quarantaine de minutes. Les services d’incendie de Sutton, Lac-Brome, Cowansville, Bedford et Frelighsburg ont prêté main-forte à l’équipe de Dunham.

«Tout s’est bien déroulé étant donné les circonstances de la force des vents. La maison voisine n’a absolument rien eu», précise M. Cournoyer. Il ajoute que la fumée de cet incendie était visible à une dizaine de kilomètres de là.  

Personne n’a été blessé. Le propriétaire de la maison n’avait pas d’assurance. La Croix-Rouge est intervenue auprès de lui. Cela dit, sa nièce, Elizabeth Wilson, lance une campagne de financement pour lui venir en aide. Elle recueille les dons au 450-522-7113.

Appel à la prudence

Quelques minutes avant d’être appelé pour l’incendie sur la rue Beattie, les pompiers de Dunham revenaient d’un feu qui avait pris naissance dans un champ.

Le directeur du Service d’incendie de Dunham rappelle aux citoyens de faire preuve de prudence en cette période propice aux feux de champs.

«Il faut toujours une personne responsable sur place. Il faut également un permis de brulage et il faut vérifier la force des vents. Ce sont vraiment les trois priorités», note Patrick Cournoyer.