Une visiteuse surprise avec des objets interdits au pénitencier

Une femme qui a tenté d’introduire des médicaments et des produits du tabac au pénitencier de Cowansville a été freinée, vendredi dernier, par les agents correctionnels de l’établissement.

La dame, qui était en visite au pénitencier de sécurité moyenne, a été interceptée par les agents correctionnels, vers 10h30, le 24 janvier dernier.

Elle tentait alors d’introduire du papier à rouler, 300 grammes de tabac, 124 cigarettes, 13 comprimés de codéine et 10 comprimés de morphine. Les autorités carcérales évaluent la valeur de cette perquisition à 6 570$.

«La Sûreté du Québec a été informée et l’établissement mène une enquête», indique, par voie de communiqué, Caroline Bouchard, directrice adjointe, services de gestion à l’établissement du chemin Fordyce.

Détecteurs ioniques et chiens détecteurs font partie des outils utilisés par les employés du pénitencier pour prévenir l’introduction d’objets interdits et non autorisés, dont des stupéfiants.

Au-delà des moyens parfois high-tech pour stopper la contrebande, le Service correctionnel Canada (SCC) compte aussi sur la présence d’agents de renseignements de surveillance au sein de ses établissements. «Leur mandat est d’identifier les trafiquants et les acheteurs, d’effectuer des saisis et d’arrêter la contrebande à la source. Ils travaillent à l’interne avec les détenus et en partenariat avec les corps de police», expliquait Serge Abergel, porte-parole du SCC dans un article publié par JournalLeGuide.com en mars 2013 au sujet des saisies effectuées au pénitencier de Cowansville. Une ligne téléphonique (1-866-780-3784) est d’ailleurs mise à la disposition du public. «Elle permet de donner des renseignements de façon confidentielle aux agents de renseignements de surveillance», indiquait-il.