Mélanie Joly retourne à Washington pour parler de l’Ukraine Antony Blinken

WASHINGTON — La ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly retourne à Washington pour parler de l’Ukraine avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

Ce sera leur deuxième réunion en un peu plus d’une semaine, après l’assemblée générale de l’ONU à New York.

«Ils discuteront de leur collaboration continue en vue de tenir la Russie responsable de l’invasion illégale de l’Ukraine, et de la manière d’atténuer les conséquences de l’invasion sur la sécurité alimentaire et énergétique mondiale, du renforcement de l’ordre international fondé sur des règles, et des défis à l’échelle de l’hémisphère», précise un communiqué de presse.

On y indique également que les deux homologues travailleront aussi sur des «priorités communes» en vertu de l’accord bilatéral conclu l’an dernier entre le Canada et les États-Unis.

Peu après l’investiture du président Joe Biden, ce dernier et le premier ministre Justin Trudeau ont convenu de la «Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis-Canada ».

Cet accord a toutefois été largement mis de côté, d’abord par la pandémie de COVID-19, puis par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La ministre Joly prévoit également rencontrer les membres du Congrès et prendre la parole devant le groupe de réflexion Atlantic Council. Elle y discutera du rôle du Canada dans la résolution des problèmes mondiaux causés par l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie, et de la façon de continuer à soutenir le peuple ukrainien qui défend sa patrie.

« Le Canada et les États-Unis entretiennent des relations parmi les plus productives, collaboratives et importantes au monde (…) La force de notre partenariat permet également une grande collaboration sur les questions mondiales», a affirmé la ministre Joly par voie de communiqué.

«À une période où les règles qui ont maintenu le monde dans une paix relative sont remises en question, je suis impatiente de nouer le dialogue avec des représentants du gouvernement américain pour poursuivre notre partenariat dans la protection des droits de la personne, la lutte contre les menaces mondiales et la promotion de la paix et de la sécurité», a-t-elle souligné.

Le changement climatique est également susceptible d’être un sujet d’actualité.

Le Canada s’est joint à une initiative menée par les États-Unis pour renforcer les liens avec les pays insulaires du Pacifique, un groupe qui comprend le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, l’Allemagne, l’Australie et le Japon.

«Il s’agit aussi de préparer les collectivités à faire face à une vaste gamme de chocs interdépendants qui, nous le savons, ont causé des effets en cascade», a affirmé M. Blinken.

Mercredi, M. Blinken a ouvert deux jours de réunions avec les dirigeants du Pacifique qui culmineront jeudi avec la participation du président Biden. Il n’était pas clair dans l’immédiat si Mélanie Joly participerait à ces réunions.

Les crises interreliées des changements climatiques, les répercussions économiques persistantes de la pandémie de COVID-19 et de la guerre en Ukraine, ainsi que leurs répercussions sur le monde en développement, ont été des thèmes importants lors de la visite du premier ministre Justin Trudeau à l’ONU la semaine dernière.