Sofia Goggia prolonge à cinq sa série de victoires à Lake Louise

LAKE LOUISE, Alb. — L’Italienne Sofia Goggia a remporté une deuxième descente de la Coupe du monde de ski alpin en autant de jours, samedi.

Goggia a aussi prolongé sa série de victoires à Lake Louise à cinq. Elle avait balayé les deux descentes et le super-G l’an dernier. Une autre victoire lors du super-G dimanche lui permettrait de se retrouver au sein d’un club sélect dans l’histoire du ski alpin féminin.

La seule autre femme à avoir balayé les épreuves de Lake Louise lors de deux années consécutives est Lindsey Vonn, qui a accompli l’exploit en 2011 et 2012. Vonn a ajouté un autre triplé en 2015.

Vonn a inscrit 18 de ses 82 victoires en Coupe du monde à Lake Louise, où une piste est nommée en honneur de l’Américaine.

«Les deux dernières années ont été incroyables pour moi, a dit Goggia, qui est âgée de 30 ans. C’est ici que je me suis fracturée en genou en 2013, mais j’ai aussi obtenu un premier podium lors d’une épreuve de vitesse en 2016. Et maintenant, c’est cinq victoires de suite. C’est incroyable.»

La descente de samedi était plus courte que celle de vendredi en raison des forts vents en haut de montagne.

Goggia a dévalé le parcours en 1 minute 28,96 secondes. L’Autrichienne Nina Ortlieb est montée sur le podium pour une première fois à Lake Louise. Elle a pris le deuxième rang grâce à un chrono de 1:29,30. 

La Suissesse Corinne Suter, deuxième derrière Goggia vendredi, a obtenu le bronze grâce à un temps de 1:29,33.

«J’ai réussi une descente parfaite, a affirmé Goggia. Malgré le vent et le départ plus bas, j’étais très concentrée sur ma performance. J’ai skié comme je l’imaginais dans ma tête.»

Marie-Michèle Gagnon, de Lac-Etchemin, s’est contentée du 25e rang. Stefanie Fleckenstein, de Whistler, a terminé en 37e position.

Un top-30 est positif puisqu’il permet d’engranger des points et de toucher une bourse. Cependant, Gagnon sentait qu’elle avait laissé du temps sur la piste.

«Ça m’arrive souvent de ne pas être à l’aise quand c’est très glacé, a dit Gagnon, qui est âgée de 33 ans. Je sais que je peux faire mieux que ça. C’est frustrant.»

Valérie Grenier, de St-Isidore, en Ontario, rejoindra le contingent canadien en piste lors du super-G, dimanche.